TTP Man FR 0706:TTP Man FR 0706
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III. Principes d'utilisation
2.3 Position de stimulation
La position de la personne stimulée dépend du groupe musculaire que l'on désire traiter. Les
différentes positions suggérées sont clairement indiquées au moyen de pictogrammes placés à
côté des dessins de placements des électrodes (voir les dessins reportés sur les rabats en fin de
manuel et ceux qui accompagnent les différentes applications spécifiques du chapitre VI).
Pour les programmes qui déclenchent des contractions significatives (contractions tétaniques), il
est recommandé de travailler en isométrique, c'est-à-dire qu'il faut f f ixer les extré mités d u
mem bre d e f açon à ce qu'il n'y ait pas d e mo u vem ent im po rtan t. Par exemple, lors de
la stimulation des quadriceps, la personne se placera en position assise, avec les chevilles fixées
au moyen de sangles pour empêcher l'extension des genoux.
Travailler de cette façon permet de stimuler en toute sécurité. D'autre part, cela permet de limiter
le raccourcissement du muscle lors de la contraction et, par conséquent, les risques de vives
sensations de crampes qui pourraient en résulter. Cette contraction étant particulièrement forte
au niveau du mollet lors de l'extension du pied, vous veillerez à placer une charge suffisamment
importante sur vos épaules (ou à l'aide de tout autre moyen) pour que la contraction reste
statique.
Sauf indications précises concernant un programme particulier, que vous trouverez dans les
applications spécifiques du chapitre VI, on ne travaillera pas en dynamique sans résistance.
Pour les autres types de programmes (par exemple, les programmes des catégories Antal gique
et V V asc ulaire et les programmes R R éc u péra tion a a c tive , C C u tan éo - élastiqu e et
Adi post ress), qui n'induisent pas de puissantes contractions musculaires, positionnez-vous de
la façon la plus confortable possible.
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2.4 Réglage des énergies de stimulation
Dans un muscle stimulé, l l e no mbr e des fi bres q ui tra vaille nt dé pen d de l'én ergi e de
stimula tio n. Il faut donc absolument utiliser des énergies de stimulation maximales, de façon à
recruter le plus de fibres possibles. En dessous d'une énergie de stimulation significative, il est
inutile, pour un sujet moyen, d'effectuer des séances de stimulation. En effet, dans ce cas, le
nombre de fibres recrutées au niveau du muscle stimulé est trop faible pour permettre une
amélioration intéressante de la performance de ce muscle.
Le progrès d'un muscle stimulé sera d'autant plus important qu'un nombre élevé de ses fibres
effectuent le travail généré par le Compex. Si seulement 1/10 des fibres d'un muscle travaillent
sous stimulation, seuls ces 1/10 pourront progresser; ce qui est évidemment beaucoup moins
appréciable que si 9/10 des fibres travaillent et peuvent donc progresser.
Vous veiller ez d onc à tra vaill er a vec d es é ner gies de sti mul ations ma xim ales, soit
toujours à la limit e de c e q ue vous po uvez s up p orter .
Il n'est évidemment pas question d'atteindre l'énergie de stimulation maximale dès la première
contraction de la première séance du premier cycle. Celui qui n'a jamais fait de stimulation
Compex au préalable effectuera quelques séances du programme I I niti ation m usculaire , avec
une énergie suffisante pour produire de puissantes contractions musculaires, pour s'accoutumer à
la technique de l'électrostimulation. Il pourra ensuite entamer son premier cycle de stimulation
avec son programme et son niveau spécifiques. Après l'échauffement, qui doit produire des
secousses musculaires bien nettes, il faut monter progressivement l'énergie de stimulation, de
contraction en contraction, pendant les trois ou quatre premières minutes de la séquence de
travail. I I l fa ut a ussi pr ogr esser dans l es é ner gies utilisées de séanc e en sé ance ,
surtout durant les trois premières séances d'un cycle. Une personne normalement disposée
atteindra des énergies de stimulation déjà très significatives au cours de la quatrième séance.
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2.5 Répartition des séances de stimulation
La question de la répartition des séances de stimulation au cours de la semaine se pose dès qu'au
moins deux entraînements hebdomadaires sont effectués.
Dans les cas où jusqu'à six séances par semaine sont planifiées, i i l est rec om man dé de
sépare r le plus p ossible l es séa nces. Par exemple, la personne qui effectue trois séances
par semaine les réalisera à raison d'une séance tous les deux jours (deux fois un jour de repos et
une fois deux jours de repos chaque semaine). Celui qui effectue six séances exécutera six
journées consécutives de stimulation et un jour de repos.
À partir de sept séances par semaine et au-delà, il est conseillé de grouper plusieurs séances le
même jour, pour se ménager un ou deux jours de repos complet sans stimulation. Celui qui
effectue sept séances par semaine fera cinq jours de stimulation, à raison d'une séance par jour,
et un jour à deux séances (séparées au moins par une demi-heure de repos); il restera ainsi un
jour de repos. Celui qui effectue dix séances par semaine fera, de préférence, cinq jours à deux
séances par jour (séparées au moins par une demi-heure de repos); il restera ainsi deux jours de
repos.
2.6 Alternance séances de stimulation / entraînements volontaires
Les séances de stimulation peuvent être réalisées en dehors ou au cours de l'entraînement
volontaire.
Lorsqu'on effectue entraînement volontaire et stimulation au cours d'une même séance, i i l est
gén éral eme nt rec om man dé de fair e préc éde r la stim ula tion par l 'en traîne me nt
vol on taire . De cette manière, l'exercice volontaire n'est pas exécuté sur des fibres musculaires
déjà fatiguées. Ceci est particulièrement important pour les entraînements de force et de force
explosive.
Toutefois, dans les entraînements de résistance, il peut être très intéressant de procéder de façon
inverse. Avant l'entraînement volontaire, on effectue, grâce à la stimulation en résistance, une
"pré-fatigue spécifique" des fibres musculaires sans fatigue générale ni cardio-vasculaire. De
cette façon, l'effort volontaire sur les fibres "préparées" permettra de pousser plus vite et plus
loin le métabolisme glycolytique.
2.7 Progression dans les niveaux
Programmes de la catégorie R éhabilit ation
Pour les patients en phase de rééducation, la gestion des programmes comportant deux niveaux
doit répondre à des besoins différents. Même si la diminution ou la perte de certaines qualités
musculaires n'est le plus souvent qu'une conséquence d'une affection particulière, il faut toujours
tenir compte de la particularité de chaque tableau clinique.
Il est pa rticuli ère men t rec omma nd é de suivr e l es p rotoc ole s de trai tem ents
pro posés d ans c e man uel (cha pitr e VI : " Pr ogram mes et applicati ons s pécifiques ",
" Cat égorie Réhabilitation" " ) , Ces pro tocol es pr o pose nt des tr a iteme nts st an dar disés
po ur un g ran d nombr e de situ atio ns path ol ogiques. Ce pe nd ant, le th éra pe ut e
po urra t o ujo urs aisé men t a da pt er l a progr ession dans les p rogr am mes et les
nivea ux, de faç on à indi vid ualiser la prise en char ge th éra pe utique en f onc tion
de c haq ue sit ua tion partic ulière .
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