tests non cliniques et une simulation par ordinateur de l'exposition du patient à des champs
électromagnétiques en environnement IRM ont donné les augmentations de température in
vivo maximales suivantes : pour des points de repère au niveau de la poitrine, l'augmentation
de température calculée était de 2,6 °C, avec une incertitude de limite supérieure de
température calculée de 4,8 °C pour un débit d'absorption spécifique (DAS) moyenné pour le
corps entier de 2,0 W/kg et une durée de balayage continu de 15 minutes.
Il est prévu que l'augmentation in vivo réelle soit inférieure à ces valeurs, les calculs n'ayant
pas pris en compte les effets de refroidissement dus à la circulation sanguine dans la lumière
du stent et de l'irrigation sanguine du tissu à l'extérieur du stent.
In vivo, le débit d'absorption spécifique (DAS) local dépend de l'intensité du champ de
résonance magnétique. Il est possible qu'il soit différent du débit d'absorption spécifique
moyenné pour le corps entier estimé. Ceci est dû à la composition du corps, au positionnement
du stent dans le champ d'imagerie et au scanner utilisé, et a donc des conséquences
sur l'augmentation réelle de la température. Aucun test n'a été effectué sur l'éventuelle
stimulation nerveuse ou d'autres tissus pouvant être activée par des champs magnétiques à
gradient élevé et des tensions induites résultantes.
Informations relatives aux artéfacts
L'artéfact d'image calculé s'étend sur environ 7 mm depuis le périmètre du diamètre du dispositif
et sur 5 mm au-delà de chaque extrémité dans le sens de la longueur du stent, dans le cadre
de tests non cliniques, en utilisant la séquence d'écho de spin. Avec une séquence d'écho
de gradient, l'artéfact d'image calculé s'étend sur 7 mm au-delà du périmètre du diamètre et
sur 6 mm au-delà de chaque extrémité dans le sens de la longueur avec les deux séquences
blindant partiellement la lumière dans un appareil d'imagerie par résonance magnétique avec
une bobine crâne de transmission/réception de 3,0 teslas Intera™ (mise à jour Achieva) de
Philips Medical Solutions, version logicielle 2.6.3.5 2009-10-12. Ce test a été effectué selon la
méthode ASTM F2119-07.
traitement antiplaquettaire avant et après la procédure
Ce dispositif présente un risque de thrombose aiguë, subaiguë ou tardive, de complications
vasculaires et/ou de saignement. Par conséquent, le patient doit être soigneusement
sélectionné, et un inhibiteur P2Y
(par ex., clopidogrel, ticlopidine, prasugrel ou ticagrelor)
12
doit être prescrit après la procédure pour réduire le risque de thrombose. De l'aspirine doit
être administrée en même temps que l'inhibiteur P2Y
indéfiniment afin de réduire les risques de thrombose. SYNERGY™ est conçu de manière
unique avec un faible taux de charge polymérique initial, un revêtement abluminal et un
polymère bioabsorbable, ce qui réduit le risque de thrombose et la nécessité d'une bithérapie
antiplaquettaire prolongée. Il est fortement recommandé au médecin traitant de suivre les
recommandations de la Société européenne de cardiologie (ou d'autres normes locales
applicables) concernant le traitement antiplaquettaire avant et après l'intervention pour
réduire le risque de thrombose. Chez certains patients, il peut être raisonnable de suspendre
ou d'interrompre la thérapie avec l'inhibiteur P2Y
Il est très important que le patient respecte les recommandations antiplaquettaires
postopératoires. L'interruption prématurée du traitement antiplaquettaire prescrit pourrait
entraîner un risque accru de thrombose, d'infarctus du myocarde ou de décès. Ceci doit être
attentivement pris en compte par les médecins traitant avant l'intervention coronarienne
percutanée (ICP) pour les patients pouvant nécessiter un arrêt précoce du traitement
antiplaquettaire, par exemple en cas d'intervention chirurgicale ou dentaire. Les patients
nécessitant un arrêt prématuré du traitement antiplaquettaire en raison d'un saignement
actif important, ou de la prévision d'un saignement actif important, doivent être surveillés
attentivement afin de détecter tout événement cardiaque et, une fois stabilisés, le traitement
antiplaquettaire doit être repris sans délai inutile.
Interactions médicamenteuses
Par voie orale, l'évérolimus est principalement métabolisé par le cytochrome P4503A4
(CYP3A4) dans la paroi intestinale et dans le foie. Il constitue également un substrat de
la glycoprotéine-P de contre-transport. En conséquence, l'absorption et l'élimination
ultérieure de l'évérolimus peuvent être influencées par des médicaments qui affectent
aussi ces voies. Un traitement concomitant avec des inducteurs et des inhibiteurs 3A4
puissants est déconseillé, à moins que les avantages ne compensent les risques. Les
inhibiteurs de la glycoprotéine-P peuvent réduire l'écoulement de l'évérolimus des cellules
intestinales et augmenter les concentrations sanguines d'évérolimus. In vitro, l'évérolimus
Black (K) ∆E ≤5.0
; ce traitement peut être prolongé
12
au bout de 3 mois.
12
était un inhibiteur concurrentiel du CYP3A4 et du CYP2D6, augmentant potentiellement les
concentrations médicamenteuses éliminées par ces enzymes. En conséquence, faire preuve
de prudence lors de l'administration d'évérolimus associée aux substrats 3A4 et 2D6 avec un
indice thérapeutique faible. L'évérolimus entraîne également une réduction de la clairance
de certains médicaments délivrés sur ordonnance lorsqu'ils est administré oralement en
association avec la cyclosporine (CsA).
Lorsque prescrit sous forme de médicament oral, l'évérolimus peut interagir avec les
médicaments ou substances suivants :
remarque : La section suivante décrit les interactions médicamenteuses pour
l'administration orale de doses d'évérolimus considérablement plus élevées que celles
présentes sur le système de stent SYNERGY. Les interactions observées à ces doses par
voie oroale plus élevées peuvent ne pas être applicables au système de stent SYNERGY.
• Inhibiteurs de l'isoenzyme CYP3A4 (kétoconazole, itraconazole, ritonavir, érythromycine,
clarithromycine, fluconazole, inhibiteurs calciques)
• Inducteurs de l'isoenzyme CYP3A4 (rifampicine, rifabutine, carbamazépine, phénobarbital,
phénytoïne)
• Antibiotiques (ciprofloxacine, ofloxacine)
• Glucocorticoïdes
• Inhibiteurs de la HMGcoA réductase (simvastatine, lovastatine)
• Digoxine
• Cisapride (interaction théorique potentielle)
• Sildénafil (Viagra™) (interaction théorique potentielle)
• Antihistaminiques (terfénadine, astémizole)
• Jus de pamplemousse
Des études pré-cliniques ont montré que les niveaux systémiques d'évérolimus étaient en
dessous de la limite inférieure de détection après deux jours, ainsi des études formelles
d'interactions médicamenteuses n'ont pas été réalisées avec le système de stent SYNERGY.
Par conséquent, prendre en considération le risque d'interactions médicamenteuses
systémiques et locales dans la paroi vasculaire avant d'envisager de placer un stent SYNERGY
chez un patient prenant un médicament dont l'interaction avec l'évérolimus est connue.
Utilisation chez certaines catégories de patients :
Grossesse
Ce produit n'a pas été testé sur des femmes enceintes ni sur des hommes ayant l'intention
d'avoir des enfants ; les effets sur le fœtus en cours de développement n'ont pas été étudiés.
Il n'existe aucune contre-indication, mais les risques et les conséquences sur la reproduction
ne sont pas connus. Il est déconseillé d'utiliser le système de stent SYNERGY chez des
femmes enceintes ou ayant l'intention d'avoir des enfants.
Utilisation de plusieurs stents
Les interactions possibles du stent SYNERGY avec d'autres stents à revêtement ou élution
médicamenteuse n'ont pas été évaluées in vivo. Les patients ne doivent pas être traités
avec plus de deux stents SYNERGY prévus. Des stents supplémentaires peuvent être mis en
place si l'implantation d'un stent de sauvetage est requise. L'utilisation de plusieurs stents à
élution médicamenteuse exposera le patient à de plus grandes quantités de médicament et de
polymère.
Lorsque la nécessité de mise en place de plusieurs stents entraîne un contact stent sur stent, le
matériau des stents doit être de composition similaire pour éviter le risque de corrosion dû à la
présence de métaux différents dans un milieu conducteur. La mise en place de plusieurs stents
de métaux différents en contact l'un avec l'autre peut augmenter les risques de corrosion, même
si des tests effectués in vitro en vue d'évaluer le contact stent-stent avec un stent en alliage
chrome-platine en association avec un stent en alliage d'acier inoxydable 316L ou en alliage
cobalt-chrome ne suggèrent pas de risque de corrosion supérieur avec cette paire. S'il est
nécessaire d'utiliser plusieurs stents SYNERGY pour recouvrir la lésion, il est recommandé de
bien faire chevaucher les stents de manière à éviter tout risque de resténose (chevauchement
minimum de 2 mm).
26