PINN ACLE
chacun des n disques pour créer n x
512 grands secteurs + 1 x 512 secteurs
de parité sur le disque supplémentaire
utilisé pour contrôler les données.
L'unité minimale de transfert est un
grand bloc complet. Ce niveau est par-
ticulièrement destiné aux systèmes
dans lesquels de grandes quantités de
données séquentielles sont transférées
- comme pour les données audio et
vidéo.
Niveau 4 : identique au niveau 3 mais
avec la possibilité de transférer des
blocs individuels. Lorsque les données
sont écrites, il est nécessaire de lire les
anciennes données et les anciens blocs
de parité avant d'écrire les nouvelles
données ainsi que les blocs de parité
rafraîchis, ce qui réduit les performan-
ces.
Niveau 5 : identique au niveau 4 mais le
rôle du bloc de parité tourne pour cha-
que bloc. Au niveau 4, le disque de
parité reçoit une charge excessive pour
les opérations d'écriture et aucune
charge pour les celles de lecture. Au
niveau 5, la charge est répartie de
manière uniforme entre les disques.
T a u x d e c o m p r e s -
s i o n
Rapport entre les données d'un signal
vidéo numérique non compressé et la
version compressée. Les techniques de
compression modernes ont commencé
avec le signal TV numérique en com-
posantes
è
ITU-R 601. En général,
plus le taux de compression est élevé,
moins la qualité de l'image est bonne.
G - 16
Le taux de compression ne devrait
cependant pas être utilisé comme
méthode unique d'évaluation de la
qualité d'un signal compressé. Pour
une technique donnée, on pourrait
s'attendre à ce qu'une compression
plus importante conduise à une qualité
plus médiocre. Néanmoins, diverses
techniques donnent des résultats dont
la qualité varie fortement pour un
même taux de compression. Le moyen
le plus sûr d'en juger est d'effectuer un
examen approfondi des images qui en
résultent.
T a u x d e r a f r a î -
c h i s s e m e n t
Valeur représentant le nombre de répé-
titions par seconde (mesuré en Hz)
d'une image par elle-même permettant
de maintenir sa visibilité à l'écran.
Pour offrir à l'utilisateur une image
sans scintillement, les informations
doivent être transmises à l'écran au
moins 50 fois par seconde (50 Hz).
Cette valeur devrait être supérieure
(environ 75 à 100 hertz) pour les
écrans d'ordinateurs, étant donné que
l'opérateur s'assoie généralement plus
près de l'écran et lui fait face plus long-
temps que devant son poste de télévi-
sion.
T B C
Tous les standards TV spécifient le
temps exact mis par un magnétoscope
lecteur pour générer une image à
l'écran et l'impulsion d'horloge pré-
cise suivant laquelle les lignes d'une
Glossaire
image se suivent. Le PAL construit une
image complète toutes les 40 millise-
condes, une trame toutes les 20 millise-
condes et les lignes de l'image sont
balayées toutes les 64 microsecondes.
En raison des variations de la vitesse de
rotation et du glissement de la bande,
les magnétoscopes ne peuvent mainte-
nir cette vitesse en permanence. Fré-
quemment, une image est émise trop
tard ou trop tôt. Une télévision peut
compenser ces erreurs de temps.
Par contre, les appareils comme les
régies vidéo ou les capteurs d'images
fonctionnant en numérique ou mélan-
geant des signaux exigent que ces
signaux soient transmis selon une
impulsion d'horloge précise. Ceci est la
fonction d'un TBC (Time Base Correc-
tor). Un TBC est doté d'une mémoire
maintenant les signaux pendant un
temps donné (mesuré en millisecon-
des) puis les libérant à un moment pré-
cis basé sur des impulsions d'horloge
du signal de synchronisation. Un TBC
séparé est nécessaire pour chaque
signal traité. Les TBC sont alors syn-
chronisés par rapport à un signal de
référence (le genlock). Etant donné
que le TBC détient les données com-
plètes d'une image pendant une
seconde partagée, il peut également
être utilisé pour corriger certaines
valeurs comme la luminosité, la cou-
leur, etc. Les TBC sont également
exploités en tant qu'appareils externes.
Ils sont néanmoins souvent intégrés
aux magnétoscopes enregistreurs, aux
caméras et aux régies vidéo.
II
Chapitre
Volume
Glossaire