Bits de travail
Applications des bits de travail
Réduction de conditions
complexes
ment d'autres instructions. On utilise pour cela des bits de travail et même
parfois des canaux entiers : ce sont des "canaux de travail".
Les canaux de travail ne se transfèrent pas à partir de l'API ou vers l'API. Ce
sont des bits sélectionnés par le programmateur pour faciliter la programma-
tion décrite ci–dessus. Les bits d'E/S et autres bits dédiés ne peuvent être
utilisés comme bits de travail. Tous les bits de la zone IR qui ne sont pas des
bits d'E/S et certains bits non utilisés dans la zone AR peuvent être utilisés
comme bits de travail. Veillez à garder une trace des moments et endroits
précis où vous utilisez ces bits de travail : cela aide à la planification, à l'écri-
ture des programmes et à la mise au point.
Les exemples suivants montrent les façons les plus communes d'utiliser les
bits de travail et illustre les possibilités presque infinies qu'ils offrent dans leur
utilisation. Lorsque des difficultés apparaissent dans la programmation d'une
action de contrôle, il faut considérer l'utilisation possible des bits de travail et
la simplification qu'ils apportent.
Les bits de travail s'utilisent souvent avec les instructions OUTPUT, OUTPUT
NOT, DIFFERENTIATE UP, DIFFERENTIATE DOWN et KEEP. On utilise
d'abord le bit de travail comme opérande d'une des instructions de façon à
pouvoir ensuite l'employer comme condition déterminant l'exécution des
autres instructions. On peut également utiliser les bits de travail avec
d'autres instructions comme SHIFT REGISTER par exemple (SFT(10)). Il
existe un exemple d'utilisation des bits et canaux de travail avec l'instruction
SHIFT REGISTER dans le chapitre 5.
Bien qu'on ne les appelle pas toujours bits de travail, de nombreux bits utili-
sés dans le chapitre 5 emploient des bits de travail. La compréhension de
l'utilisation de ces bits est essentielle si l'on veut programmer correctement.
On peut utiliser des bits de travail pour simplifier la programmation lors-
qu'une certaine combinaison de conditions est employée de façon répétitive
avec d'autres conditions. Dans l'exemple suivant, IR 00000, IR 00001,
IR 00002 et IR 00003 sont combinés dans un bloc logique stockant la condi-
tion d'exécution qui en résulte, c'est–à–dire l'état de IR 24600. IR 24600 est
alors combiné avec diverses autres conditions pour déterminer les conditions
de sortie de IR 10000, IR 10001 et IR 10002, c'est–à–dire pour placer les
sorties attribuées à ces bits à ON ou OFF.
Chapitre 4–5
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