LA GUZZITHÈQUE
F
ONCTIONNEMENT DES RELAIS
Un relais sert principalement à contacter un courant de haute intensité grâce à un courant d'intensité relativement basse. Étant
donné que dans un démarreur le courant peut être de quelques centaines d'ampères et pour les plus grands, supérieur à 1.000
ampères on utilise généralement des relais.
Pour fournir un courant bas (le courant de commande), il suffit d'un interrupteur mécanique (interrupteur de démarrage,
interrupteur d'allumage, ou interrupteur de marche).
Les caractéristiques du relais sont indiquées fig. 188/1.
Le noyau magnétique solidaire de la carcasse saillit d'un côté vers l'intérieur du roulement tandis que la partie mobile de
l'induit du relais saillit de l'autre côté.
La carcasse, le noyau magnétique et l'induit du relais forment ainsi un circuit magnétique.
L'enroulement du relais est constitué de deux groupes d'enroulement : un de lancement et l'autre de maintien.
Cette solution est très utile face à la charge thermique.
Pendant l'engagement, une force magnétique plus forte est développée.
Lorsque le circuit de démarrage est fermé, l'enroulement de lancement est court-circuité et fonctionne alors seulement
l'enroulement de maintien dont la force magnétique suffit pour maintenir le relais jusqu'à ce que le circuit de démarrage
s'ouvre.
Sous l'action de la force magnétique générée après l'engagement, l'induit est attiré vers le noyau et pousse l'axe de
commutation vers le pont.
Un ressort assure que les contacts sont ouverts au repos.
Avec les relais qui font une seule commutation, les démarreurs utilisent des relais d'engagement qui exploitent ultérieurement
le déplacement de l'induit à cause du déplacement axial du pignon.
L'aimant d'engagement, aussi utilisé dans les démarreurs, opère de la même manière mais ne fait aucune commutation.
LA GUZZITHÈQUE
(
. 188/1
188/2)
FIG
ET
188/1
- 134/151 -
134/151
20/05/04
188/2
1000SP_G5_Atelier(F)