•
L'opérateur du bateau doit légalement maintenir un état de veille, visuelle et auditive, constant. Il doit disposer d'un
champ de vision libre, à l'avant notamment. Les passagers, charges ou fauteuils de pêche ne doivent en aucune
manière obstruer la vue de l'opérateur lorsque le bateau navigue à une vitesse supérieure au ralenti ou à une vitesse
transitoire de déjaugeage. Être attentif aux autres, à l'eau et aux remous du sillage.
Ne jamais suivre un skieur nautique, susceptible de faire une chute.
•
À titre d'exemple, un bateau naviguant à la vitesse de 40
se trouve à 61 m (200
Surveiller les skieurs qui sont tombés.
•
Lorsque le bateau est utilisé pour le ski nautique ou toute activité similaire, veiller à ce que le skieur, s'il est tombé ou à
l'eau, se trouve toujours du côté du bateau où se tient le pilote lors de la tentative de le récupérer. L'opérateur doit
toujours avoir le skieur tombé en vue et ne jamais faire marche arrière vers le skieur ou quiconque dans l'eau.
Signaler les accidents.
•
Les opérateurs de bateau doivent légalement remplir un rapport d'accident de navigation auprès de leurs forces de
police de navigation quand le bateau est impliqué dans certains accidents de navigation. Un accident de navigation
doit être rapporté en cas de 1) décès immédiat ou probable, 2) blessure nécessitant un traitement médical autre que
les premiers secours, 3) dommages aux bateaux ou aux biens de tiers d'un montant supérieur à 500 $ ou 4) perte
totale du bateau. Pour toute aide supplémentaire, contacter les forces de police locales.
Faire attention à l'intoxication au monoxyde de carbone
Les fumées d'échappement de tous les moteurs à combustion interne produisent du monoxyde de carbone, qu'il s'agisse
des moteurs marins hors-bord, inboard ou à transmission en Z ou des générateurs qui alimentent les différents accessoires
nautiques. Le monoxyde de carbone est un gaz mortel inodore, incolore et insipide.
Les premiers symptômes d'intoxication au monoxyde de carbone, à ne pas confondre avec le mal de mer ou un
empoisonnement, comprennent des maux de tête, des vertiges, une somnolence et des nausées.
L'intoxication par ce gaz peut entraîner une perte de connaissance, des lésions cérébrales ou même la mort. Maintenir
une bonne ventilation du bateau qu'il soit amarré ou en mer et éviter toute exposition prolongée au monoxyde de
carbone.
Bonne ventilation
Aérer l'habitacle, ouvrir les rideaux latéraux ou les écoutilles avant pour évacuer les vapeurs.
1.
Exemple de circulation suffisante d'air dans le bateau.
Ventilation insuffisante
Dans certaines conditions, du monoxyde de carbone peut s'accumuler dans des cabines ou des cockpits fermés ou
bâchés dont l'aération est insuffisante. Installer un ou plusieurs détecteurs de monoxyde de carbone dans le bateau.
Dans de rares cas, par mer très calme, les nageurs et les passagers qui se trouvent sur le pont d'un bateau immobile dont
le moteur tourne ou à proximité d'un moteur en marche, peuvent être exposés à un niveau dangereux de monoxyde de
carbone.
1.
Exemples de ventilation insuffisante sur un bateau immobile :
a
90-864839D73
NOVEMBRE 2008
fra
ft) devant lui en 5 secondes seulement.
AVERTISSEMENT
!
km/h (25 MPH) rattrapera un skieur tombé à l'eau qui
mc79553-1
b
mc79554-1
Section 3 - Sur l'eau
a -
Moteur en marche lorsque le
bateau est amarré dans un
endroit confiné
b -
Amarrage à proximité d'un
autre bateau dont le moteur
tourne
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