surveillance des toxicités post-procédure.
• U n radiologue interventionnel qualifié ayant les connaissances, les compétences,
l' e xpérience et les droits hospitaliers requis pour la réalisation de procédures
vasculaires interventionnelles de pointe.
• U n perfusionniste qualifié pour installer, surveiller et contrôler la pompe
extracorporelle et le circuit de dérivation veino-veineuse.
• U n anesthésiste (anesthésiologiste) et/ou un infirmier anesthésiste responsables
de la prise en charge de la sédation, de l'analgésie et de l'assistance respiratoire et
cardiovasculaire.
• U n pharmacien qualifié, de garde pendant la procédure, pour reconstituer l'agent
chimiothérapeutique (chlorhydrate de melphalan), en appliquant les directives de
sécurité nationales et locales. Le pharmacien doit être conscient du court délai de
préparation et d'administration du melphalan avec le système CHEMOSAT.
• U n professionnel de santé spécialiste de la chimiothérapie certifié par le site pour
administrer les chimiothérapies.
• U n spécialiste en soins intensifs, ou un spécialiste des soins d'urgence qualifié,
responsable de la prise en charge médicale du patient pendant la période qui suit
immédiatement la procédure et au cours de laquelle le patient est en unité de soins
intensifs ou de soins intermédiaires.
L' é quipe en charge de la procédure doit compléter le programme de formation Delcath.
CARTOGRAPHIE VASCULAIRE DU FOIE
Angiographie et embolisation
Une recherche minutieuse de toute variation anatomique doit être effectuée afin
d' é viter de perfuser accidentellement les branches gastro-intestinales ou viscérales.
En outre, l' e mbolisation de certaines branches qui alimentent le tractus gastro-
intestinal peut être nécessaire.
• A vant de réaliser la procédure avec le système CHEMOSAT, réaliser une angiographie
viscérale complète (artère cœliaque et artère mésentérique supérieure). La
présence d'une artère hépatique remplacée ou accessoire doit faire l' o bjet d'une
prise en charge spécifique. La veine porte doit être évaluée afin de détecter
toute perméabilité sous imagerie tardive pendant l'artériographie cœliaque et
mésentérique supérieure. L'apport artériel au foie doit être examiné entièrement
et son impact sur la perfusion de chimiothérapie doit être évalué et compris.
Une recherche minutieuse de toute variation anatomique doit être effectuée afin
d' é viter de perfuser accidentellement les branches gastro-intestinales ou viscérales.
L' e mbolisation de branches cruciales qui alimentent le tractus gastro-intestinal peut
être nécessaire. L'utilisation d'un micro-cathéter sélectif peut être bénéfique pour
l' e mbolisation suivie d'une perfusion de médicament.
• L a cartographie angiographique de la circulation artérielle hépatique avec
l' e mbolisation des branches gastro-intestinales provenant des artères
hépatiques est recommandée pour éviter tout reflux accidentel de l'agent
chimiothérapeutique dans les branches artérielles gastro-intestinales. Il convient
de réaliser l' e mbolisation au moins une semaine avant le traitement des
patients admissibles, pour permettre la guérison du site de ponction artérielle.
L' e mbolisation est déconseillée le jour de la procédure, car l'anticoagulation
intense requise pour la perfusion hépatique percutanée peut empêcher une
occlusion thrombotique stable des vaisseaux dotés d'une bobine d' e mbolisation.
• É valuer l'apport sanguin vers la tumeur et élaborer une stratégie de
positionnement du cathéter afin d'assurer la perfusion adéquate du médicament
vers la tumeur.
• L ' e mbolisation de l'artère gastroduodénale est fréquemment nécessaire, mais
dépend de son origine par rapport aux branches de la portion distale de l'artère
hépatique appropriée. Si la pointe du cathéter de perfusion peut être placée
en position suffisamment distale pour éviter un reflux rétrograde dans l'artère
gastroduodénale, une embolisation de cette dernière peut ne pas être nécessaire.
• C hez les patients présentant une alimentation du lobe hépatique gauche par
l'artère gastrique gauche, l' e mbolisation sélective des branches de l'artère
gastrique gauche sera nécessaire.
• L ' o rigine de l'artère gastrique droite et/ou des branches supra-duodénales et la
nécessité de recourir à une embolisation doivent être évaluées au cas par cas.
• C hez certains patients (~15 %), le foie reçoit un apport de sang artériel de deux
(2) artères différentes : le lobe droit par l'artère mésentérique supérieure (à la
place de l'artère hépatique droite) et le lobe gauche par l'artère cœliaque.
Chez ces patients, l'apport d'un agent chimiothérapeutique dans l' e nsemble du
foie peut être réalisée comme suit :
o
occlusion temporaire d'une artère par ballonnet (ou embolisation
permanente par bobine) pendant la perfusion de la partie perméable
restante de l'artère hépatique. Les risques potentiels de cette méthode sont
une ischémie et/ou une re-perfusion retardée du lobe présentant l' o cclusion.
Les périodes de perfusion et de filtration restent inchangées.
o
perfusion simultanée de chaque artère hépatique au moyen de deux cathéters
différents introduits par cathétérisme bilatéral de l'artère fémorale. En utilisant
une répartition 50/50, la durée de perfusion atteindra 15 minutes au lieu des
30 minutes habituelles, mais la période de sevrage thérapeutique par filtration
post-perfusion de 30 minutes doit rester inchangée.
o p erfusion séquentielle avec ajustement au volume dans chaque branche (60 % à
droite ; 40 % à gauche). Les durées de perfusion seront différentes pour chaque
lobe, mais les durées totales de perfusion et de filtration restent inchangées.
• S i l' é valuation des risques est défavorable ou si la variation anatomique est trop
complexe pour réaliser un cathétérisme sélectif permettant d'administrer la
chimiothérapie de manière sûre, la procédure ne doit pas avoir lieu.
• P endant la procédure de perfusion décrite ci-dessous, utiliser une seule
projection angiographique optimale de l'artère hépatique pour documenter
périodiquement la perméabilité et le débit de l'artère hépatique.
• R evoir les résultats d'imageries par résonance magnétique et
tomodensitométriques pour évaluer l'anatomie veineuse. Sélectionner le kit
(espacement du ballonnet) en fonction de l'anatomie du patient.
PROCÉDURE
PRÉPARATION : AVANT LE TRAITEMENT
Tous les médicaments et les mesures d'accompagnement doivent être déterminés
et administrés conformément aux politiques, directives et procédures de chaque
établissement, au mode d' e mploi du système CHEMOSAT et aux informations de
prescription de l'agent chimiothérapeutique (chlorhydrate de melphalan).
Études de coagulation
• D es études de coagulation sont réalisées avant, pendant et après la procédure,
puis quotidiennement jusqu'au retour à la normale. Les paramètres à tester sont
les suivants :
-
Temps de thromboplastine partielle
- Temps de prothrombine / Rapport International Normalisé
Produits sanguins
Type et compatibilité croisée pour :
• 4 unités de globules rouges concentrés
• 4 unités de plasma frais congelé
• 6 à 10 unités de plaquettes (selon les directives de l' é tablissement)
• 10 unités de cryoprécipité
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