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Conduite et fonctionnement
La façon la plus évidente de
résoudre ce problème important de
sécurité routière est de ne pas
boire d'alcool avant de conduire.
La recherche médicale révèle
que la gravité des blessures peut
augmenter s'il y a de l'alcool dans
le sang des victimes. Ceci est
particulièrement vrai dans les cas
de blessures au cerveau, à la moelle
épinière et au coeur. Cela veut
dire qu'en cas d'accident, quiconque
a bu de l'alcool — le conducteur
ou un passager — risque de perdre
la vie ou d'être invalide pour le
reste de ses jours comparativement
à quelqu'un qui n'a pas bu.
Contrôle du véhicule
Les trois systèmes suivants vous
aident à contrôler le véhicule
en cours de route — les freins,
la direction et l'accélérateur.
Mais parfois, par exemple en cas
de neige ou de verglas, on peut
demander à ces systèmes de
contrôle plus que les pneus ou les
conditions de circulation ne peuvent
permettre. Dans ce cas, vous pouvez
perdre le contrôle du véhicule.
L'ajout d'accessoires ne provenant
pas du concessionnaire peut
affecter les performances du
véhicule. Se reporter à Accessoires
et modifications à la page 9-3.
Freinage
Se reporter à Témoin du système
de freinage à la page 4-19.
Un freinage implique un temps de
perception et un temps de réaction.
La décision d'appuyer sur la
pédale de frein correspond au temps
de perception. Le faire réellement
correspond au temps de réaction.
Le temps de réaction moyen
est d'environ 3/4 de seconde.
Mais cela n'est qu'une moyenne.
Ce temps peut être inférieur pour
certains conducteurs et atteindre
jusqu'à deux ou trois secondes pour
d'autres conducteurs. L'âge, l'état
physique, la vivacité d'esprit, la
coordination et la vision jouent tous
un rôle à cet égard. Tout comme
l'alcool, les drogues et la frustration.
Mais, même en 3/4 de seconde,
un véhicule se déplaçant à 100 km/h
(60 mi/h) parcourra 20 m (66 pi).
Cela pourrait représenter une
distance considérable en cas
d'urgence. Il est donc important de
garder une distance suffisante
entre le véhicule et les autres.
Et, évidemment, les distances
réelles d'arrêt varient
considérablement selon la surface
de la route, qu'elle soit pavée ou
gravillonnée; l'état de la chaussée,
qu'elle soit mouillée, sèche ou
verglacée; la bande de roulement
du pneu, l'état de les freins; le poids
du véhicule et la force de freinage
appliquée.