3.4.2. Motorola.®
Le protocole Motorola® date des années 1984 et est un des systèmes digitaux les plus anciens pour les trains
miniatures. Les possibilités de conduites sont limitées. Le protocole Motorola® offre un maximum de 14 crans de
marche et un maximum de 4 fonctions en plus de la fonction éclairage. (Les fonctions 5 à 8 sont maintenant
accessibles avec une deuxième adresse Motorola®) . Le nombre d'adresses pour les locos est limité à 80.
Comme le protocole Motorola® est encore utilisé dans beaucoup de centrales, les décodeurs ESU supportent aussi ce
protocole.
3.4.3. M4.
Le système MFX est présent depuis 2004. En théorie, on peut piloter jusqu'à 16.000 locos
simultanément sur un réseau avec 128 crans de marche.
Avec le logiciel du LokProgrammer, certains réglages varient légèrement de ceux en mode DCC.
Par exemple, au lieu d'une adresse de locomotive, on enregistre le nom de la loco ('' BR01'' ou '' ICE''). De plus,
certaines adresses de CV ne sont pas les mêmes qu'en DCC.
N'utilisez donc pas pour M4 les CV en DCC mentionnés à partir du chapitre 3.5 !
Que signifie M4?
À certains endroits de ce manuel, vous rencontrez le terme ''M4'' pour la première fois et vous vous demandez, à juste
titre, ce que cela signifie.
On peut répondre tout simplement à cette question : à partir de 2009, M4 est le nom d'un protocole de données qui a
été choisi par ESU pour être utilisé dans ses décodeurs. Les décodeurs avec le protocole M4 sont cent pour cent
compatibles avec les centrales utilisant mfx®. Avec de telles centrales, (par exemple Märklin® Central Station®), ils
seront reconnus automatiquement et toutes les fonctions sont disponibles, tout comme lors de l'utilisation de mfx®.
D'autre part, nos centrales ESU utilisant M4 reconnaîtront tous les décodeurs mfx® (Märklin® et ESU) sans aucune
restriction et fonctionneront toujours sans aucun problème. En tant que créateur (mutuel) de mfx®, nous pouvons
vous le garantir.
En bref : la technique reste la même, seul le nom a été changé
3.4.4. Selectrix®
Selectrix® est un autre système digital. La différence avec DCC est que les adresses des locos ne sont pas envoyées
individuellement mais en bloc. Il est donc limité aux bruits de roulement et aux bruits aléatoires. Pour cette raison, des
bruitages définis par l'utilisateur (sifflet ou cloche) ne peuvent pas être joués. Selectrix® est presque uniquement
utilisé pour les petites échelles comme N ou Z. Pour cette raison, ce protocole peut être utilisé dans les décodeurs ESU
LokSound Micro.
Il est important de ne pas confondre les deux protocoles lorsqu'on programme des sons. Il est, par exemple,
impossible d'enregistrer des fichiers de projet M4 dans un décodeur DCC, ni de les jouer.
3.5. CV.
3.5.1. Définition et utilisation.
CV signifie ''Configuration Variable'' (Variable de Configuration). Les CV peuvent avoir une valeur en Bit ou Byte. Les CV
en Byte peuvent avoir des valeurs de 0 à 255. Les CV en Bit n'ont qu'une valeur 0 ou 1, comme les interrupteurs ''on''
ou '' off''.
Exemple:
Le CV-63 (volume global) est un CV programmable en Byte avec une valeur maximale de 192. La
valeur 0 signifie ''pas de son'' et la valeur 192 ''volume maximal''.
Le Bit 0 du CV 49 est l'interrupteur pour activer/désactiver la compensation de charge (voir paragraphe 8.3.2). Si le Bit
0 a la valeur 0, la compensation de charge est désactivée, si le Bit 0 a la valeur 1, la compensation de charge est activée.
La NMRA (National ModelRailroad Association) a réservé certains CV pour des fonctions
spécifiques. Le CV 1 est utilisé pour l'adresse de la loco et le CV 5 pour la vitesse maximale.
Avantages/désavantages.
Les décodeurs digitaux peuvent être programmés sans une connaissance étendue de la programmation et sans
disposer d'un équipement important. Beaucoup de centrales digitales proposent en interne des menus de
programmation.
De plus, le codage en Bit ou Byte demande peu d'espace mémoire. Une pure programmation avec des CV est toutefois
déroutante et difficile et dépend du type de centrale digitale. En outre, les CV n'influencent que partiellement (par