Le fonctionnement du générateur d'impulsions doit être évalué pendant et après la radiothérapie et ce de
manière à tester autant de fonctionnalités que possible ("Suivi du générateur d'impulsions après traitement" en
page 22). L'étendue, la durée et la fréquence de cette évaluation liée à la radiothérapie dépendent de l'état
de santé actuel du patient et doivent donc être déterminées par le cardiologue ou le médecin implanteur
qui suit le patient.
De nombreux tests diagnostiques du générateur d'impulsions sont exécutés automatiquement une fois par
heure, si bien que l'évaluation du générateur ne doit pas s'achever avant que les tests diagnostiques aient été
mis à jour et passés en revue (au moins une heure après l'exposition aux rayonnements). Les effets d'une
exposition au rayonnement sur le générateur d'impulsions implanté peuvent ne pas être détectés pendant
un certain temps post-exposition. Pour cette raison, les médecins doivent poursuivre la surveillance assidue
du fonctionnement du générateur d'impulsions et être vigilants lors de la programmation d'une fonction des
semaines ou des mois suivant la radiothérapie.
Pressions élevées
L'International Standards Organization (ISO) n'a approuvé aucun essai de pression standardisé pour les
générateurs d'impulsions implantables soumis à une oxygénothérapie hyperbare (OHB) ou à des activités
de plongée sous-marine. Cependant, Boston Scientific a développé un protocole de test afin d'évaluer le
fonctionnement des générateurs d'impulsions exposés à des pressions atmosphériques élevées. Le résumé
suivant des essais de pression ne permettent en aucun cas de cautionner l'OHB ou les activités de plongée
autonome.
PRECAUTION :
Les pressions élevées rencontrées dans les caissons hyperbares ou lors de la plongée
autonome peuvent endommager le générateur d'impulsions. Lors des tests en laboratoire, tous les générateurs
d'impulsions de l'échantillonnage ont continué à fonctionner comme prévu lorsqu'ils ont été exposés à plus
de 1 000 cycles sous une pression allant jusqu'à 5,0 ATA. Les tests en laboratoire ne permettent pas de
préjuger de l'impact d'une pression élevée sur les performances du générateur d'impulsions ou sur la réponse
physiologique en cas d'implantation dans le corps humain.
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