Enraf Nonius ENDOMED 484 Instructions D'utilisation page 47

Électrodes NMES
Électrodes - Taille
Fondamentalement, le choix de la taille des électrodes dépend de la taille du muscle à stimuler et de
l'intensité de la contraction à provoquer. De plus grandes électrodes favorisent une pénétration plus
profonde du courant. De plus, l'utilisation d'électrodes plus grandes tend à être plus confortable en
raison d'une plus vaste répartition du courant. Les électrodes plus petites sont utiles pour isoler des
muscles spécifiques et pour stimuler des muscles plus petits.
Bien que la répartition du courant électrique sur la surface des électrodes puisse être irrégulière (p.
ex. l'intensité est souvent plus forte à l'endroit où le courant entre dans l'électrode), il est
généralement vrai que la densité du courant est plus élevée avec des électrodes plus petites et que
la stimulation est donc moins confortable et présente un risque plus élevé d'irritation cutanée ou de
brûlure (et par conséquent, plus l'électrode est grande, moins le courant est dense).
Pour les muscles de taille moyenne (p. ex. avant-bras, mollets, épaules), on utilise des électrodes de
taille standard (p. ex. carrées de 5x5 cm ou rondes de 5 cm). Pour les grands muscles (p. ex.
quadriceps, ischio-jambiers, colonne lombaire), des électrodes plus grandes (p. ex. 5x10 cm,
10x10 cm ou davantage) doivent être utilisées pour permettre une meilleure dispersion du courant.
De petites électrodes sur un gros muscle entraînent une sollicitation inadéquate de l'unité motrice.
Cependant, il faut se rappeler que le stimulus final reçu par le tissu dépend également d'autres
facteurs, tels que le point d'entrée du courant dans l'électrode et la nature et l'efficacité du milieu de
contact.
Électrodes - Placement
En général, les deux électrodes sont placées sur le ventre du muscle.
Lorsqu'ils placent une électrode sur le muscle cible, les praticiens devraient toujours envisager de la
placer sur les points moteurs du muscle. Un point moteur est défini comme le point d'entrée
superficiel d'un faisceau de fibres nerveuses motrices dans un fascicule de fibres musculaires. D'un
point de vue électrophysiologique, un point moteur est défini comme une zone spécifique de la peau
où le muscle ciblé est le mieux stimulé avec la plus petite amplitude de courant. Il existe dans la
littérature un consensus sur le fait que l'un des principaux facteurs limitant l'utilisation clinique de la
NMES est la douleur ou l'inconfort associés à l'administration de courant électrique dans les tissus
mous.
Ainsi, en plaçant les électrodes de stimulation sur les points moteurs plutôt qu'ailleurs sur le muscle,
on utilise moins d'amplitude de courant pour générer un maximum de force musculaire, rendant ainsi
la NMES plus confortable et efficace.
Pour identifier ou localiser les points moteurs, avant la NMES, les praticiens peuvent se référer aux
tableaux des manuels qui illustrent l'emplacement standard des points moteurs. Cependant,
l'emplacement des points moteurs diffère sensiblement chez les uns et les autres. Les praticiens
peuvent également utiliser la technique d'identification des points moteurs suivante :
Étape 1 : réglez le paramètre électrique comme suit :
forme d'onde : rectangulaire pulsée biphasée
•
durée d'impulsion : 150 µs
•
fréquence d'impulsion : 2 Hz
•
Étape 2 : utilisez une petite électrode de stimulation de petit diamètre (punctiforme) avec une
électrode de référence plus grande, placée sur le muscle antagoniste (configuration de l'électrode
monopolaire).
Étape 3 : placez l'électrode-stylet quelque part au-dessus de la zone musculaire ciblée. Augmentez
lentement l'intensité tout en balayant manuellement la surface de la peau avec l'électrode-stylet,
jusqu'à ce qu'une contraction musculaire nette soit visualisée.
Arrêtez le balayage et diminuez lentement l'intensité jusqu'à ce que la contraction musculaire
devienne à peine visible.
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