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W I R E L E S S P R O F E S S I O N A L
F R
1 4 . C o m m e n T u T i L i S e r L e W i r e L e S S p r o f e S S i o n a L S u r L e S
i n d i C a T i o n S S p é C i f i q u e S
1 4 . 1 1 . 2 .4 pos i t io n d u p a ti e n t
Le patient et la partie du corps traitée sont placés de telle façon que l'amplitude articulaire du mouvement
puisse être maximale. En effet, contrairement aux règles classiques d'utilisation de l'ESNM, il est intéressant
pour ces traitements de permettre une contraction isotonique du muscle antagoniste entraînant un
mouvement jusqu'au maximum de l'amplitude articulaire produisant ainsi un étirement maximal du
muscle spastique.
membre inférieur :
jambe : patient assis.
cuisse : décubitus ventral.
Ceinture pelvienne :
décubitus dorsal.
Ceinture Scapulaire :
patient assis, bras écarté du corps à 30°, coude en appui.
membre Supérieur :
patient assis.
triceps : coude en supination ;
extenseurs des doigts et du poignet : poignet en pronation.
1 4 . 1 1 . 2 . 5 é ne r gi es d e s t i m u l at i o n
Travaillez toujours avec une énergie insuffisante à produire une diffusion de la stimulation sur les muscles
spastiques.
L'énergie de la stimulation doit toutefois être réglée manuellement pour que la contraction isotonique du
muscle antagoniste entraîne un mouvement jusqu'au maximum de l'amplitude articulaire, produisant ainsi
un étirement maximal du muscle spastique.
Cette action ne peut être obtenue si le déséquilibre agoniste-antagoniste est trop marqué ; c'est le
cas lorsque la spasticité d'un muscle dépasse la force de contraction de son antagoniste atrophié. La
stimulation ne permet alors qu'un mouvement plus ou moins réduit voire pas de mouvement du tout.
Toutefois, même dans cette situation, le traitement doit être effectué, parce que la stimulation, même sous
liminaire, a un effet bénéfique sur la réduction de la spasticité.