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W I R E L E S S P R O F E S S I O N A L
F R
1 4 . C o m m e n T u T i L i S e r L e W i r e L e S S p r o f e S S i o n a L S u r L e S
i n d i C a T i o n S S p é C i f i q u e S
1 4 . 3 . 3 po s i ti o n d e s é le c t r o d e s
Un seul canal est suffisant pour la stimulation des muscles fibulaires. Une électrode de petite taille est
placée sous la tête du péroné au passage du nerf sciatique poplité externe. L'électrode de grande taille est
placée à mi-hauteur de la face latérale externe de la jambe.
Pour une efficacité optimale, le pôle positif du module (pod muni du bouton lumineux) est de préférence
positionné sur le point moteur.
1 4 . 3 .4 p os i t io n d u p at i e nt
Dans un premier temps le patient est assis sur la table de rééducation, les pieds nus ne touchant pas le sol.
Dans cette position, le thérapeute augmente progressivement l'énergie de stimulation jusqu'à obtenir une
réponse motrice consistant en une éversion du pied.
Dès que cette réponse est obtenue (le plus souvent après 2 ou 3 contractions), le patient pieds nus est
placé en position debout. Cette position est particulièrement intéressante, dans la mesure où elle impose
un travail proprioceptif associé, qui peut être de difficulté croissante (bipodal, monopodal, planche de
déséquilibre, etc.).
1 4 . 3 . 5 é n er g i es d e s t i m u l a ti o n
En ESNM, l'énergie de la stimulation est directement responsable du recrutement spatial : plus les énergies
de stimulation sont élevées, plus le pourcentage d'unités motrices impliquées est important et plus les
progrès seront significatifs.
La règle consiste donc à toujours chercher à augmenter les énergies jusqu'au maximum supportable par
le patient. Le thérapeute joue un rôle fondamental en encourageant et en rassurant le patient qui pourra
ainsi tolérer des énergies produisant de puissantes contractions. La progression dans le niveau des énergies
atteintes doit se faire tout au long de la séance et aussi de séance en séance, car les patients s'habituent
rapidement à la technique.