1 1 6
W I R E L E S S P R O F E S S I O N A L
F R
1 2 . p r i n C i p e S f o n d a m e n T a u x
1 2 . 2 . 2 . 5 Co mp e ns at i o n d e l 'i m p u l si on r e c ta ngula i re
À chaque fois que l'on veut produire une excitation, on envoie une impulsion de courant rectangulaire
dont la durée est égale à la chronaxie de la structure nerveuse que l'on souhaite exciter. La répétition du
phénomène d'excitation sera obtenue par la répétition de l'impulsion électrique.
Que ce soit en électrothérapie antalgique ou excito-motrice, les stimulations vont correspondre à des
séries d'excitations déterminées par des trains d'impulsions.
La répétition des impulsions si elles ne sont pas compensées, va entraîner un phénomène de polarisation
car la moyenne électrique n'est pas nulle (fig. 7).
Série d'impulsions non compensées.
La moyenne électrique n'est pas nulle, ce qui entraîne un
phénomène de polarisation.
Moyenne
électrique
≠ 0
nulle
fig. 7
Ce courant polarisé équivaut à un courant continu de valeur égale à l'intensité moyenne. Appliquer sur la
peau un tel courant polarisé a les mêmes inconvénients qu'un courant galvanique, c'est-à-dire des risques
de brûlures cutanées dans tous les cas, et parfois des phénomènes d'ionisation au niveau d'un éventuel
matériel métallique d'ostéosynthèse.
Pour résoudre le problème de la polarisation, il faut compenser l'onde positive par une onde négative de
même valeur en quantité de charge électrique, c'est-à-dire de même surface en représentation graphique
(fig. 8). Ainsi la moyenne électrique est égale à zéro, le courant est dit totalement compensé et les risques
inhérents à la polarisation sont supprimés.
compensée ; S1 = S2 donc
Impulsion rectangulaire
moyenne électrique nulle.
Moyenne électrique nulle = 0
fig. 8