ayant des caractéristiques différentes peut altérer le
fonctionnement du système.
Le choix du bon niveau sera fait en fonction de 3
variables, à savoir :
1) L'adhérence (type de pneus, usure des pneus,
type d'asphalte, météo, etc.).
2) La chaussée/le parcours (virages pouvant être
parcourus à des vitesses très similaires ou très
différentes).
3) Le style de conduite (plus « doux » ou plus
« nerveux »).
Rapport entre le niveau choisi et les conditions
d'adhérence
La recherche du niveau le plus approprié dépend
fortement des conditions d'adhérence du tracé /
parcours (voir, ci-après, les conseils d'utilisation sur
circuit et sur route). Un niveau d'adhérence faible
nécessite l'emploi d'un niveau plus haut, en mesure
de garantir une intervention plus prononcée du DTC.
Rapport entre le niveau choisi et le type de
circuit
Si le tracé / parcours présente des virages avec des
vitesses de roulage homogènes, il sera plus facile de
60
trouver un niveau d'intervention satisfaisant dans
chaque virage ; vice versa un tracé / parcours qui
présente des virages avec des vitesses de roulage
très différentes nécessitera un niveau d'intervention
de compromis du système DTC.
Rapport entre le niveau choisi et le style de
conduite
Le système DTC tend à intervenir davantage si le
pilote a une conduite « douce » et penche fortement
la moto plutôt que si le pilote à une conduite
« nerveuse » et redresse rapidement la moto à la
sortie des virages.
Conseils pour l'utilisation sur piste
Il est conseillé d'utiliser le niveau 6 sur les deux
premiers tours de piste (pour chauffer les pneus) afin
de se familiariser avec le système ; après quoi, il est
conseillé d'essayer à la suite les niveaux 6, 5, 4, etc.
jusqu'à trouver le niveau d'intervention du DTC le
mieux adapté.
Si le pilote a trouvé un niveau satisfaisant pour tous
les virages, sauf pour un ou deux virages plus serrés
où l'intervention du système est excessive, il peut
tenter de modifier légèrement la conduite en
adoptant un style plus « nerveux » et en redressant