En cas de pluie ou quand la voilure est mouillée, l'ALPHA 5 est, comme
toutes les ailes, plus sujette au parachutage. Si ton aile mouillée entre
en phase parachutale, tu dois en sortir en agissant uniquement sur
l'accélérateur. Voir aussi le chapitre « Voler avec une aile mouillée ».
Atterissage
Effectue toujours une volte d'atterrissage propre avec une finale bien
marquée. Ne commence à freiner progressivement l'aile qu'à la fin de
l'approche finale afin d'obtenir une trajectoire plus plate, avant d'en-
foncer complètement les commandes et d'annuler totalement la vi-
tesse de l'aile.
Attention : les inversions dynamiques de virages entrainent
de forts mouvements pendulaires du pilote. Il faut les éviter
lorsqu'on est proche du sol.
Attention : lorsque tu freines pour te poser, tu réduis la vi-
tesse de l'aile et augmente son taux de chute. En revanche,
elle est alors beaucoup moins manoeuvrable.
Attention : voler moins vite que la vitesse minimum de l'aile
provoque un décrochage. C'est à éviter impérativement lors
d'une repose au sommet ou en approche finale.
Attention : ne laisse jamais ton aile retomber vers l'avant sur
le bord d'attaque. La surpression ainsi créée à l'intérieur peut
provoquer des déchirures sur les parois cellulaires et endom-
mager le bord d'attaque.
Voler avec une aile mouillée
En volant avec une aile mouillée, on court le risque d'un décrochage
parachutal. Souvent, le décrochage parachutal est la conséquence
d'une combinaison de plusieurs facteurs. D'une part, le poids d'une
aile mouillée augmente. En raison du poids supérieur, l'angle d'inci-
dence est plus grand, ce qui par principe conduit l'aile aux limites du
décrochage parachutal. D'autre part, les gouttes d'eau sur l'aile ont
un impact négatif sur la zone limite laminaire dans le secteur du bord
d'attaque. Ainsi, le coefficient de portance maximum atteignable di-
minue sensiblement. Si, ajouté à cela, on pilote l'aile mouillée à la li-
mite de poids inférieure, ceci entraîne en plus une légère augmenta-
tion de l'angle d'incidence ainsi qu'une vitesse de vol plus faible en
raison d'une charge alaire réduite.
Afin de prévenir le danger de décrochage parachutal avec une aile
mouillée, l'aile devrait être freinée le moins possible et il ne faut en au-
cun cas faire les oreilles dans cette situation. Une autre mesure pré-
ventive consiste à accélérer légèrement (entre 25 et 40%). Toutes ces
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