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DEUXIEMES ETAGES
ème
2.3 - 2
étage Airtech Compensé Réglable
Le second étage fournit de l'air sur demande, c'est-à-dire seu-
lement quand le plongeur inspire dans l'embout, créant une
légère dépression à l'intérieur du détendeur.
Cette dépression, qui doit être légère pour ne pas provoquer
d'essoufflement, agit sur la membrane (n° 20), qui est aspirée
vers l'intérieur. Le disque central, traité avec un matériau antifric-
tion spécial, entre alors en contact avec le levier (n° 16K), qui
descend en ouvrant le clapet de débit de l'air.
ème
Le 2
étage Airtech CE dispose d'un petit piston à compensa-
tion pneumatique (11K), avec un orifice de petit diamètre qui le
traverse dans le sens de la longueur (fig. 16). L'air qui arrive du 1 er
étage passe à travers ce petit trou, et arrive à ce qu'on appelle la
" chambre de compensation " située à l'extrémité du piston (11K).
L'air contenu à l'intérieur de cette chambre exerce une force qui
varie en fonction de la profondeur. Cette force tend à pousser le
piston qui se ferme vers le siège de clapet (4K), c'est-à-dire vers
l'entrée de l'air qui arrive du 1 er étage. De cette façon, étant
donné qu'il y a un équilibrage entre les forces qui entrent en jeu
sur l'ouverture et la fermeture du clapet, on peut utiliser un res-
sort (12) avec une charge inférieure, ce qui permet d'avoir une
ouverture plus douce de ce clapet. Le tout se traduit en pratique
par un effort inspiratoire réduit, quasiment nul.
La force de l'air qui passe par le siège et agit dans le sens d'ou-
verture sur le clapet, lui aussi percé et fixé à l'extrémité du piston
(11K), est en réalité contrecarrée par la somme de la force du
ressort et de celle de l'air, qui a pénétré dans la chambre de
compensation.
fig. 15
ème
Le 2
étage Airtech Compensé Réglable dispose en outre de
la possibilité de régler l'effort inspiratoire. En suivant le sens des
flèches sur la molette extérieure, on peut régler la résistance à
l'inspiration, variant de facto la charge du ressort du piston. En
pratique, quand on tourne la molette dans le sens des aiguilles
d'une montre, on a une augmentation de la résistance inspiratoi-
re, et quand on la tourne dans le sens anti-horaire, on a une dimi-
nution de la résistance inspiratoire. Quand ce système de régla-
ge a été conçu, on a prévu deux joints qui protègent le mécanis-
me de régulation des infiltrations d'eau. Ces joints bien lubrifiés
dès la fabrication, puis lors de l'entretien, préservent le filetage du
mécanisme contre des formations éventuelles d'oxyde, qui pour-
raient durcir ou même enrayer avec le temps la rotation de la
molette de réglage. Ainsi la rotation se fait toujours en souplesse,
et l'effort inspiratoire peut être réglé de manière précise et fluide,
car le filetage qui règle le mécanisme est effectivement étanche.
fig. 16