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R E H A B / T H E TA / P H Y S I O
1 4 . p r i n C i p e S F o n d a m e n T a u x
deux exempLeS
Pour que le niveau V atteigne le seuil D , il faut un certain volume d'eau (une certaine quantité de
a - Courants de longue durée et de faible intensité
de faible intensité), une partie a le temps de franchir L et de lever le piston E faisant remonter le seuil
charges électriques). Si ce volume est apporté lentement par la pompe (courant de longue durée et
le niveau V doit atteindre un point D plus élevé. D'autre part, une partie importante de liquide retourne
(accommodation). Ainsi la quantité de liquide (donc de courant) à apporter devra être plus grande puisque
de B vers A par le robinet K . Il est aisé de comprendre que tous ces volumes supplémentaires que P doit
transporter sont les témoins d'un mode de stimulation défavorable.
Les durées envisagées ici sont voisines de la valeur de la constante d'excitation k .
B - Courants de courte durée et de plus haute intensité
franchi L , le flotteur ne monte quasiment pas et l'accommodation est donc négligeable. Toutefois une
Dans ces cas le débit étant élevé, l'action de la pompe sera de courte durée. Une infime quantité de liquide
certaine quantité d'eau retourne par K qui doit donc être
compensée par P .
C'est à ces types de courant que s'applique la loi de Weiss (voir loi fondamentale de l'électrostimulation).
q est le volume de liquide qui sépare Vo de So c'est-à-dire la quantité de charge qu'il
faudrait apporter s'il n'y avait pas de fuite K autrement dit si le potentiel de membrane
variait instantanément et non pas exponentiellement selon une constante de temps K .
Fig. 4
Q = q + it ou I t = q + it
Q étant la quantité totale de liquide apportée par P avec
I = intensité du courant de stimulation
t = durée de l'impulsion
it la quantité de liquide qui retourne de B vers A par le robinet K .
F R