études, il a été démontré que des souris altérées génétiquement
de façon à développer une prédisposition au cancer étaient deux
fois plus susceptibles de développer un cancer que les souris du
groupe témoin. Les scientifiques se montrent très incertains
quant aux résultats obtenus au cours des expériences menées
sur des animaux en association avec les effets de l'utilisation des
téléphones mobiles. Premièrement, il est difficile d'appliquer les
résultats obtenus auprès des animaux aux effets possibles sur les
humains. Deuxièmement, plusieurs des études qui ont démontré
le développement tumoral accru chez les rats et les souris ont été
réalisées sur des animaux ayant déjà été exposés à des subs-
tances chimiques cancérigènes. Au cours d'autres études, des
animaux ont été exposés de façon pratiquement constante à
l'énergie RF, soit jusqu'à 22 heures par jour.
Pendant les cinq dernières années aux États-Unis, l'industrie de
la téléphonie mobile a soutenu la recherche sur la sécurité des
téléphones mobiles. Ces efforts de recherche ont permis de met-
tre à jour deux faits qui méritent des études supplémentaires.
1 Au cours d'une étude cas-témoin menée en milieu hospita-
lier, les chercheurs ont étudié la relation entre l'utilisation
des téléphones mobiles et, d'une part, le gliome (un type de
cancer du cerveau) et, d'autre part, le neurinome acous-
tique (une tumeur bénigne de la gaine cellulaire). Aucune
relation statistiquement signifiante n'a été démontrée entre
l'utilisation des téléphones mobiles et le neurinome acous-
tique. Aucune association n'a pu être faite entre l'utilisation
des téléphones mobiles et les gliomes, tous types de
gliomes confondus. Il faut noter que le temps d'exposition
moyen aux téléphones mobiles était inférieur à trois années
dans le cas de cette étude.
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