a. Les amplitudes inférieures à 2 mV entraînent à terme une mesure imprécise de la fréquence et
aboutissent à une incapacité à détecter une tachyarythmie ou à une interprétation erronée d'un
rythme normal considéré comme anormal.
b. Les amplitudes d'onde R plus faibles et les durées plus longues peuvent être le signe d'un
positionnement dans les tissus ischémiques ou cicatriciels. Étant donné que la qualité du signal
peut se dégrader à terme, il convient de satisfaire les critères ci-dessus en repositionnant les
sondes jusqu'à obtenir des signaux d'une amplitude aussi importante et d'une durée aussi
courte que possible.
c. Des durées supérieures à 135 ms (la période réfractaire du générateur d'impulsions) peuvent
entraîner une détermination incorrecte de la fréquence cardiaque, l'impossibilité de détecter
une tachycardie ou l'interprétation erronée d'un rythme normal comme étant anormal.
d. Cette mesure ne tient pas compte du courant de lésions.
Etape E : Créer la loge d'implantation
En préparant une loge d'implantation selon la technique opératoire standard, choisir
l'emplacement de la loge en fonction de la configuration de la sonde implantée et du
mode de vie du patient. En tenant compte de l'anatomie du patient, ainsi que de la
taille et de la mobilité du générateur d'impulsions, enrouler délicatement l'éventuel
excédent de longueur des sondes et le placer à côté du générateur d'impulsions. Il est
important de placer la sonde dans la loge de façon à limiter au maximum la tension, la
torsion, les angles droits et/ou les pressions possibles. Les générateurs d'impulsions
sont généralement implantés en position sous-cutanée afin de limiter au maximum
les lésions tissulaires et de faciliter l'explantation. Cependant, une implantation plus
profonde (p. ex., sous-pectorale) peut contribuer à éviter l'érosion ou l'extrusion du
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