Viera™ Portable Breast Ultrasound
• Tissus mous : les tissus mous varient selon les organes, mais la densité dans l'organe est
pratiquement homogène. On les appelle tissus mous pour les différencier des tissus durs
tels que les os. Par ailleurs, la densité des tissus dans un organe n'est pas toujours la
même. Cependant, pour nos besoins ici, on assume que l'atténuation est homogène dans
tout l'organe. C'est ce que l'on appelle un modèle de tissu mou homogène.
L'atténuation est provoquée par :
• absorption : énergie convertie en chaleur ;
• dispersion : redirection des ultrasons.
Mécaniques (non thermiques)
Les bioeffets mécaniques sont des phénomènes de seuil, tels que la cavitation, qui se
produisent lorsque la sortie dépasse un certain niveau. Ce seuil varie selon le type de tissu.
La cavitation est l'interaction des ultrasons avec des bulles de gaz, ce qui provoque des
modifications rapides et potentiellement importantes de la taille des bulles. Ces bulles se
créent dans les matériaux à des endroits que l'on appelle « sites de nucléation », dont on ne
comprend pas totalement la nature et la source exactes dans des milieux complexes tels que
les tissus ou le sang. La modification de la taille des bulles peut augmenter la température et la
pression à l'intérieur des bulles, ce qui entraîne une contrainte mécanique sur les tissus
environnants, précipite la formation de microjets de liquides et génère des radicaux libres. Les
structures contenant des gaz, par exemple les poumons, sont les plus sensibles aux effets de la
cavitation acoustique. Cependant, ces ultrasons à fréquence élevée ne laissent pas assez de
temps pour la croissance importante des bulles : il est donc peu probable que la cavitation se
produise dans ces circonstances. Les facteurs produisant la cavitation comprennent : la
pression (compression, raréfaction), la fréquence, la focalisation / défocalisation du faisceau,
l'émission d'ondes par impulsions / en continu, l'amplitude des ondes stationnaires, les limites
et la nature et l'état du matériau.
Les preuves scientifiques suggèrent que l'amorce de la cavitation transitoire est un phénomène
de seuil. Un ensemble de valeurs de pression de raréfaction, de fréquence échographique et de
noyaux de cavitation est requis pour que la cavitation inertielle se produise. Si la cavitation
inertielle est un phénomène de seuil, l'exposition à des niveaux de pression inférieurs au seuil
n'entraînera jamais ces événements, peu importe la durée de l'exposition.
Il existe deux catégories de cavitation :
• stable : la cavitation stable est associée aux corps gazeux en vibration. Dans une cavitation
stable, un corps gazeux oscille ou vibre en continu autour de sa taille d'équilibre. Lorsque
les oscillations sont établies, le milieu semblable à un liquide autour du corps gazeux
commence à s'écouler ou à ruisseler ; c'est ce que l'on appelle le microécoulement. Il a été
montré que le microécoulement produit des contraintes qui suffisent à perturber les
membranes cellulaires.
• inertielle : pendant la cavitation inertielle (transitoire), les bulles ou noyaux de cavitation
préexistants se dilatent en raison de la pression de raréfaction du champ échographique,
puis éclatent dans une implosion violente. Ce processus entier se déroule sur un intervalle
de l'ordre des microsecondes. L'implosion provoque des augmentations extrêmement
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