Instructions relatives au Synoptophore
positions de clignotement automatique (marque rouge). Les trois positions sont : « Both eyes » (les deux yeux), «
Left eye » (oeil gauche) et « Right eye » (oeil droit). Si les deux yeux doivent recevoir la lumière clignotante, dans
le but de conserver une post-image, l'interrupteur (133) peut être soit sur « Simultaneous » (Simultané) ou sur
« Alternating » (En alternance). Si un seul œil doit recevoir la lumière clignotante, la position de l'interrupteur ne
fait aucune différence. La vitesse de clignotement, ou autrement dit, la durée de la phase lumière et de la phase
obscurité est variable. Le clignotement le plus rapide (les phases les plus courtes) est obtenu lorsque
l'interrupteur (132) est sur « Rapid » (Rapide). Dans cette position, les phases Lumière et Obscurité sont de
même durée. Pour ralentir le clignotement, l'interrupteur (137) est déplacé sur la position « Variable » (Variable)
et les deux commandes (134) sont maintenant opérationnelles. L'une de ces commandes détermine la durée de
la phase Lumière et l'autre détermine la durée de la phase Obscurité. Les chiffres gravés autour de ces deux
commandes ne représentent pas les durées réelles de la phase. Cependant, les chiffres élevés indiquent des
phases longues et les chiffres bas des phases courtes. Si, par conséquent, un clignotement lent (phases longues)
est nécessaire, pour une phase Lumière et une phase Obscurité de même durée, les commandes doivent être
réglées sur « 10 ». Lorsque le réglage est à « 0 », les phases sont courtes, à « 5 », elles sont de durée moyenne,
et ainsi de suite. Si la phase Lumière et la phase Obscurité doivent être de durée inégale, alors les deux
commandes doivent être réglées sur des chiffres différents. Après avoir expérimenté l'appareil, il est rapidement
évident qu'une grande variété de clignotements peut être obtenue. Bien que les chiffres soient empiriques, ils sont
intéressants dans la mesure où ils permettent à l'opérateur de prérégler le dispositif. De plus, il est possible qu'un
patient conserve une post-image plus longtemps lors d'une relation lumière / obscurité spécifique. Les chiffres
peuvent ainsi être enregistrés pour une utilisation ultérieure.
19. Houppes de Haidinger
(Modèle 2001 uniquement).
Les houppes de Haidinger sont des phénomènes causés par la lumière polarisée tombant sur la macula. Lorsque
le centre de la houppe coïncide avec la fovéa, l'utilisation du phénomène est indiquée en cas de fixation
excentrique et de correspondance rétinienne anormale, car le patient, lorsqu'il a appris à reconnaître la houppe,
peut alors reconnaître la projection spatiale de la fovéa et utiliser ce point pour la fixation.
Le dispositif du modèle de Synoptophore 2001 se compose de deux unités motorisées (138) qui sont insérées
dans les fentes des tubes optiques, adjacents aux porte-diapositives, lorsque les houppes sont nécessaires.
Lorsqu'elles ne le sont pas, les unités motorisées sont placées dans les compartiments spéciaux de la table de
rangement des instruments. En plus des pièces amovibles, le Synoptophore lui-même possède certaines autres
fonctionnalités intégrées qui sont nécessaires pour le traitement par les houppes de Haidinger. Il s'agit des
diaphragmes à iris (140), les interrupteurs de lumière à haute intensité (130) et les fentes dans les tubes pouvant
recevoir des filtres bleus supplémentaires à l'emplacement (139).
Les houppes de Haidinger peuvent être présentées à l'œil gauche, l'œil droit ou aux deux yeux du patient. Elles
peuvent être utilisées en association avec une post-image ou avec des diapositives ordinaires ou avec des post-
images et des diapositives. Des diapositives spéciales en noir et blanc sur film transparent sont disponibles, et
sont plus adaptées que les diapositives colorées, dans ce but.
L'unité ou les unités motorisée(s) (138) sont insérées dans les fentes adjacentes aux porte-diapositives (voir
illustration). Les interrupteurs « On/Off » (Marche/Arrêt) (135) sur l'unité de commande sont activés et les
moteurs commencent alors à faire tourner les disques polaroid. Chaque unité motorisée a sa propre commande
de vitesse (137) et chacune a son propre inverseur (136). Certains patients verront les houppes plus facilement
que d'autres et la vitesse de rotation peut avoir une certaine influence sur ce phénomène. Les inverseurs sont
utiles pour vérifier que la houppe est bien observée.
Les diaphragmes à iris (140) ont pour but de réduire le champ de vision et de tester si un patient qui superpose la
houppe de Haidinger peut réellement fixer la cible au centre ou non. Si la superposition persiste lorsque
l'ouverture est la plus petite, le patient doit regarder la cible avec la fovéa. Si un patient qui voit la houppe et ne
parvient pas à fixer la cible au centre à la plus petite ouverture, la fixation n'est pas fovéale.
Si la houppe de Haidinger est présentée à un seul œil, il est nécessaire de placer un filtre bleu dans la fente
(139) devant l'autre œil, afin que les deux yeux soient « équilibrés ». Si le filtre n'est pas inséré, la lumière
blanche sera dominante par rapport au bleu.
20. Changement des lampes et des fusibles
Il est important que seules les lampes de tension et de puissance correctes soient utilisées, sinon le dispositif de
clignotement pourrait être endommagé. Un fusible de protection (141) du type cartouche est monté selon le
principe « pousser-tourner ».
Les modèles 2001 et 2002 disposent chacun de deux lampes de 6 V et de deux lampes quartz-halogène de 12
V. Le modèle 2003 comprend uniquement deux lampes de 6 V.
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