Fonctionnement
minutes d'effort à un palier donné, puis de la remesurer au bout de la troisième
minute, afin d'en comparer les résultats. S'il existe une différence de plus de
cinq battements cardiaques entre les deux mesures, le sujet doit continuer le test
pendant une minute supplémentaire à la même intensité, jusqu'à ce que les deux
mesures prises successivement soient identiques à 5 battements près.
En outre, la fréquence cardiaque obtenue dans le cadre d'un test réalisé en
condition d'exercice sous-maximal doit être située entre 115 et 150 battements
par minute, cette zone donnant le plus généralement lieu à une relation linéaire
entre la fréquence cardiaque, la consommation d'oxygène et l'intensité de l'effort
chez la plupart des adultes. En revanche, si la fréquence cardiaque est inférieure
à 115, de nombreux facteurs, tels que le fait de parler, de rire ou d'être stressé,
peuvent nettement influencer la fréquence cardiaque. A l'inverse, quand cette
dernière est comprise entre 115 et 150, les facteurs externes n'ont plus aucun
effet et une relation linéaire s'établit. Si la fréquence cardiaque dépasse 150, la
relation fréquence cardiaque/consommation d'oxygène devient alors curviligne.
Le troisième postulat concerne la fréquence cardiaque maximale. On appelle
fréquence cardiaque maximale le rythme cardiaque maximal qu'un individu
peut atteindre jusqu'à épuisement durant un test d'exercice par paliers. Le
StairClimber SC916 utilise l'équation la plus courante pour estimer la fréquence
cardiaque maximale :
Fréquence cardiaque maximale = 215 – (âge x 0,75)
Cette dernière peut toutefois varier significativement entre les individus du même
âge. Cette équation est donc pondérée par un écart-type de ±12 battements/
minute, car les deux tiers de la population ont une fréquence cardiaque variant de
+/- 12 battements cardiaques par rapport à l'équation théorique. Si la fréquence
cardiaque maximale théorique d'un individu est supérieure à sa fréquence
cardiaque maximale réelle, son VO
réel sera surestimé par valeur à la valeur
2 max
correcte ou effective.
Le dernier postulat concerne l'efficacité mécanique. La consommation d'oxygène
à un niveau d'intensité donné varie d'environ 15 % d'un individu à l'autre. Cela
signifie que la quantité d'oxygène requise à un certain niveau d'effort n'est pas
la même chez tous les individus, certains étant plus efficaces dans la réalisation
d'un exercice que d'autres. La consommation moyenne d'oxygène nécessaire à
un niveau d'effort donné peut en effet varier de manière significative d'un individu
à l'autre. Ainsi, le VO
tel qu'établi par des tests en condition d'exercice sous-
2 MAX
maximal tend à être surestimé chez les sujets mécaniquement efficaces et sous-
estimé chez les sujets qui le sont moins.
Les tests réalisés en condition d'exercice sous-maximal, bien que moins précis
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