Table des Matières

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L'évaporation est fonction du temps, de la température et de la pression du
gaz vecteur. Il est donc important d'utiliser des phases mobiles pour HPLC
qui s'évaporent et se désolvatent facilement et rapidement. Les solvants qui
possèdent une faible viscosité et une température d'ébullition relativement
faible sont les mieux adaptés. Les phases mobiles les plus couramment utili-
sées en HPLC sont : l'eau, l'acétonitrile, le méthanol, l'éthanol et le THF.
Les solvants visqueux et dont le point d'ébullition est élevé risquent de rester
liés aux molécules ou espèces chimiques formant les analytes avant l'étape
de détection. Ils contribuent alors à augmenter le bruit de fond et diminuent
le signal de réponse de l'analyte considéré. La sensibilité en est donc réduite
(pente de la courbe d'étalonnage) et les limites de détection augmentées
(LOD). Les solvants HPLC évaporés sont condensés et capturés dans le piège
à solvants et la voie d'évacuation recommandés. Il peut cependant rester de
faibles quantités résiduelles de ces solvants, qui doivent être évacuées sous
une hotte pour éviter de s'échapper dans le laboratoire.
Détection
Les particules d'analyte pénètrent dans la région de détection, où elles sont
soumises à un rayonnement lumineux. La lumière est alors diffusée et recen-
trée sur un tube de photomultiplicateur (PMT) où son intensité est mesurée.
La taille, assimilée au diamètre, des particules d'analyte détermine la diffusion
de la lumière. Le détecteur mesure l'intensité de la lumière diffusée à un angle
de 60° par rapport au faisceau d'excitation pour minimiser les effets de la polari-
sation et la lumière parasite. Les particules de différentes tailles diffusent la
lumière selon des distributions angulaires différentes. Les particules qui varient
en taille et en forme présentent des sections efficaces de diffusion différentes.
En règle générale, les particules plus grosses diffusent davantage de lumière
et produisent des signaux et des réponses sous forme de pic plus intenses.
Un tube de photomultiplicateur (PMT) convertit le signal de la lumière diffu-
sée en une tension qui peut être enregistrée et analysée. Plus le phénomène de
diffusion est important, plus le signal final observé sur le chromatogramme de
détection ELS est intense. La lumière diffusée correspond à une mesure gros-
sière de la masse d'un composant représentée par un pic chromatographique.
Dans une certaine mesure, cette réponse « massique » est indépendante du
composé considéré et de nombreux facteurs, comme la densité de l'analyte
dans une petite particule sèche, peuvent l'affecter. Par exemple, un grain
de maïs grillé et éclaté a une densité plus faible que celui d'origine, mais
son volume plus large entraîne une diffusion plus importante. Notez que
la réponse d'un détecteur ELS ne présente pas de lien direct avec la masse
moléculaire de l'analyte.
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Principes optiques du détecteur ELS 2424

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