garder à l'esprit que le calibre de la base de temps se réfère
à la durée de la période du signal et, en conséquence, qu'il
doit permettre l'affichage d'une période complète du signal.
Pour l'affichage d'un signal de 50 Hz, par exemple, il faut
choisir le calibre 2 ms/div. La fréquence maximale d'un signal
sinusoïdal superposé qui doit être échantillonné à un taux
minimum de 10 échantillons par période dépend de la
résolution horizontale :
éch./div
intervalle d'éch.
200
2 ms : 200 = 10 µs
50
2 ms : 50 = 40 µs
25
2 ms : 25 = 80 µs
En mode grossissement X, la longueur du signal acquis est
toujours de 2048 octets. L'écran affiche un dixième de la
trace (20 octets/division) plus 180 octets par division calculés
à l'aide d'une interpolation linéaire effectuée par un
processeur RISC. Le calibre de la base de temps le plus petit
disponible est alors de 10 ns/div au lieu de 100 ns/div sans le
grossissement X.
Fréquence maximale du signal en mode numérique
Il est impossible de définir avec précision la fréquence
maximale du signal à acquérir, car elle dépend en grande partie
de la forme du signal.
Au début de chaque acquisition, la tension du signal présent
à l'entrée de chaque convertisseur analogique/numérique est
brièvement mesurée (échantillonnée), convertie en une valeur
de 8 bits puis écrite dans une adresse de la RAM. La prochaine
valeur échantillonnée est convertie de la même manière puis
stockée dans l'adresse suivante de la RAM.
Le taux d'échantillonnage maximum est de 200 MS/s. Ceci
amène à un intervalle d'échantillonnage de 5 ns. En
supposant que 10 mesures (échantillons) par période du
signal sont suffisantes pour un signal sinusoïdal, la
fréquence maximale est de 20 MHz (50 ns par période).
Affichage d'un signal fantôme
Si le taux d'échantillonnage est trop faible en raison du calibre
choisi de la base de temps, il peut se produire l'affichage
d'un signal fantôme. Exemple : un échantillon par période
peut être suffisant pour un signal sinusoïdal. Si la fréquence
du signal sinusoïdal est accidentellement en phase avec
la fréquence d'échantillonnage et que chaque échantillon
est acquis au moment de la valeur de crête positive, une
ligne droite sera affichée en cet endroit.
L'affichage d'un signal fantôme peut également se produire
sous la forme d'un signal apparemment non déclenché ayant
une fréquence différente de celle du signal réel. Un autre
phénomène est l'affichage de signaux qui semblent modulés
en amplitude.
La meilleure façon d'identifier les signaux fantômes est
de commuter en mode analogique où le signal réel sera
affiché. Le passage du mode numérique en mode
analogique sans changer le calibre de la base de temps
doit produire la même trace.
Modes de fonctionnement des amplificateurs
verticaux
L'appareil peut en principe fonctionner en mode numérique
Sous réserve de modifications
taux d'éch.
fréq. max.
100 kS/s
10 kHz
25 kS/s
2,5 kHz
2,5 kS/s
1,25 kHz
de la même manière qu'en mode analogique, ce qui lui
permet d'afficher les traces suivantes :
* La voie I seule
* La voie II seule
* Les voies I et II simultanément
* La somme ou la différence des deux voies
* Le mode XY
Le mode numérique diffère du mode analogique par les points
suivants :
* En mode DUAL (visualisation simultanée des deux voies),
les deux signaux d'entrée sont également acquis
simultanément du fait que chaque voie est équipée de son
propre convertisseur A/N. En conséquence, par opposition
au mode analogique, il n'est pas nécessaire de choisir le mode
choppé ou le mode alterné.
* La fréquence d'affichage rapide de l'écran (environ 80 Hz)
permet de supprimer tout scintillement.
* La base de temps numérique est également active en mode
XY numérique.
Instructions de test
Généralités.
Ces instructions de test représentent une aide pour la
vérification
des
principales
l'oscilloscope.
Il faut tout d'abord vérifier que tous les boutons de réglage
se trouvent en position calibrée. L'oscilloscope doit se
trouver en mode simple trace voie I avec couplage de
déclenchement AC. Il est recommandé de mettre l'appareil
en service 20 minutes avant de commencer les tests.
Tube cathodique : luminosité, astigmatisme,
linéarité, distorsion de balayage.
Le tube catodique est très lumineux. Sa luminosité peut être
appréciée visuellement. Cependant, une baisse de luminosité
peut provenir d'une diminution de la haute tension. Ceci est
facilement reconnaissable par une forte augmentation de la
déviation verticale.
La gamme de réglage du bouton de luminosité (INTENS)
est telle que l'extinction de de la trace est obtenue juste
avant que le bouton INTENS
INTENS
INTENS
INTENS soit en butée à gauche (en
INTENS
particulier en mode XY), la luminosité maximum (bouton
INTENS en butée à droite) doit faire apparaître une trace
ou un point (en mode XY) de dimension acceptable.
En luminosité maximum, le retour de balayage ne doit en
aucun cas apparaître à l'écran. Une diminution d'intensité
en début de trace peut provenir d'un défaut de blanking.
Il faut remarquer qu'une importante modification
d'intensité lumineuse nécessite une retouche de
l'astigmatisme. Cependant, en luminosité maximum, aucun
pompage de l'affichage ne doit se produire. Le pompage
provient normalement d'un défaut du circuit de régulation
de la haute tension.
Une certaine défocalisation est normale sur les bords de
l'écran. Elle est définie par les normes des fabricants de tubes.
Ces mêmes normes définissent également les tolérances
d'orthogonalité, de position centrale du spot lumineux ainsi
que la non linéarité et la distorsion en bordure d'écran. Ces
Instructions de test
caractéristiques
(INTENS)
(INTENS)
(INTENS)
(INTENS)
de
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