Visualisation de signaux
durée de balayage à utiliser Z = 0,2ms/div,
longueur d'onde représentée
L = 1 : (10
3
x 0,2 x 10
–3
) = 5div.
Longueur d'un train d'onde HF L = 0,8div,
Base de temps Z = 0,5µs/div,
touche expansion x10 enfoncée: Z = 50ns/div,
fréquence de signal recherchée
F = 1 : (0,8 x 50 x 10
–9
) = 25MHz
durée de période recherchée T = 1 : (25 x 10
Lorsque la durée à mesurer est relativement petite par rapport
à une période de signal complète, on doit travailler avec
l'échelle de temps dilatée (EXPANS.x10). Les valeurs de
temps obtenues doivent être divisées par 10. Par rotation du
bouton POS. X la portion de temps intéressante peut être
glissée au centre de l'écran.
Les temps de montée des échelons de tensions sont
déterminants pour leurs comportements impulsionnels. Afin
que des régimes transitoires, d'éventuels arrondis et des
bandes passantes limites influencent moins la précision de la
mesure, les temps de montée sont généralement mesurés
entre 10% et 90% de la hauteur d'impulsion verticale. Pour une
amplitude de signal de 5div de haut et symétrique par rapport
à la ligne du milieu, le graticule interne de l'écran possède deux
lignes horizontales pointillées à ±2,5div de la ligne du milieu.
L'écart de temps entre les deux points où la trace croise en-
haut et en-bas les lignes horizontales du graticule situées
à 2div du centre est le temps de montée recherché. Les
temps de descente seront mesurés de la même façon.
La position de l'image verticale optimale et le temps de montée
sont représentés dans la figure ci-dessous :
Avec une durée de balayage de 0,2µs/div choisie sur le
commutateur TEMPS/DIV. et la touche d'expansion x10
enfoncée l'exemple de la figure donnerait un temps de montée
total mesuré de
t
= 1,6 · 0,02µs/div = 32ns
mes
Avec des temps très courts le temps de montée de
l'amplificateur vertical de l'oscilloscope et éventuellement de
la sonde atténuatrice utilisée sont à déduire géométriquement
de la valeur de temps mesurée. Le temps de montée du signal
est alors
= √ t
t
2
- t
m
mes
où t
est le temps de montée total mesuré t
mes
l'oscilloscope (pour le HM303-6 env. 12ns) et t
sonde atténuatrice, par ex. = 2ns. Si t
100ns, le temps de montée de l'amplificateur vertical peut
être négligé.
10
6
) = 40ns.
2
- t
2
osc
s
celui de
osc
celui de la
s
est supérieur à
mes
L'exemple de la figure ci-dessus donne ainsi un temps de
montée du signal de
tm = √ 32
2
- 10
La mesure de temps de montée ou de descente n'est
naturellement pas limitée à la configuration d'image de la figure
ci-dessus. Ainsi, elle est seulement plus facile. En principe la
mesure est possible dans chaque position d'image et avec une
amplitude de signal quelconque. Il est seulement important
que le flanc de signal concerné soit visible en pleine longueur
avec une pente pas trop raide et que l'écart horizontal soit
mesuré à 10% et 90% de l'amplitude. Si le flanc montre des
pré- ou suroscillations, on ne doit pas rapporter les 100% aux
valeurs crêtes, mais aux niveau en régime établi. De même,
des creux ou des pointes à côté du flanc ne doivent pas être pris
en considération. Lors de distorsions très fortes la mesure du
temps de montée ou de descente perd tout son sens. Pour des
amplificateurs qui ont une bande passante élevée (donc un bon
comportement impulsionnel) la relation en valeur numérique
entre le temps de montée t
MHz) s'énonce :
Visualisation d'un signal
Attention lors de l'application de signaux inconnus à l'entrée
verticale! Sans sonde atténuatrice branchée le commutateur
de couplage de signal doit d'abord se trouver sur CA et le
commutateur d'atténuateur d'entrée sur 20V/div.
Si après application de la tension de signal la trace n'est
brusquement plus visible, il se peut, que l'amplitude du signal
soit beaucoup trop grande et sature complètement
l'amplificateur vertical. Le commutateur d'atténuateur d'entrée
doit alors être tourné vers la gauche jusqu'à ce que la déviation
verticale ne soit plus que d'une hauteur de 3-8div. Avec une
amplitude de signal supérieure à 160V
brancher une sonde atténuatrice. Si la trace s'assombrit très
fortement lors de l'application du signal, il est probable que la
période du signal de mesure soit beaucoup plus longue que la
valeur réglée au commutateur TEMPS/DIV.. Ce dernier est
alors à tourner sur la gauche sur une base de temps plus lente.
Le branchement du signal à représenter à l'entrée Y de
l'oscilloscope est possible en direct avec un câble de mesure
blindé comme par ex. HZ32 et HZ34 ou par une sonde
atténuatrice 10:1. L'emploi des câbles de mesure sur des
circuits haute impédance n'est cependant recommandé que
lorsque l'on travaille avec des fréquences relativement basses
(jusqu'à env.50kHz). Pour des fréquences plus élevées la
source de tension de la mesure doit être à faible résistance c.-
à-d.. adaptée à l'impédance du câble (en principe 50Ω). Parti-
culièrement pour la transmission de signaux rectangulaires et
impulsionnels le câble doit être terminé directement à l'entrée
Y de l'oscilloscope par une résistance égale à l'impédance
caractéristique du câble. Cela peut être obtenu en utilisant la
charge de passage 50Ω HZ22 de HAMEG lorsqu'on se sert d'un
câble 50Ω, le HZ34 par ex. Surtout, lors de la transmission de
signaux rectangulaires à temps de montée court, sans charge
de passage, des régimes transitoires parasites peuvent
apparaître sur les flancs et les crêtes. Parfois l'utilisation d'une
charge de passage est à recommander aussi pour des signaux
sinusoïdaux. Certains amplificateurs, générateurs ou leurs
2
- 2
2
= 30,3ns
(en ns) et la bande passante B (en
m
il faut absolument
cc
Sous réserve de modifications