Manuel d'utilisation SuperTrak100™
Chapitre 6
charges incombant aux serveurs de fichiers pour courrier électronique, par exemple). Pour les
opérations d'écriture plus intenses ou pour les tâches d'écriture séquentielle, la performance est
encore assez satisfaisante. Un seul des disques stocke les données redondantes, et donc le
« coût » par mégaoctet d'un ensemble de niveau 3 est relativement faible. RAID 3 exige un
support matériel pour atteindre un fonctionnement efficient, tel que le processeur qui est utilisé
par la carte SuperTrak100 pour effectuer les calculs de parité.
Block et Parity striping (RAID 5)
La méthode du block striping associée à celle de parity striping (RAID 5) apporte des gains de
performance d'un ensemble de disques utilisant la technique du striping, associés à la fonction
de sécurité d'une tolérance des pannes simple. RAID 5 utilise tous les disques pour partager
les données en « bandes » et cette technologie partage aussi en « bandes » les informations
de parité. La parité étant calculée lors de chaque opération d'écriture, RAID 3 (qui utilise un
disque uniquement consacré aux informations de parité) rencontre un goulot d'étranglement, le
système écrivant constamment des données de parité dirigées vers un seul et même disque.
Avec RAID 5, les données de parité sont réparties sur les « bandes » (stripes) sur tous les
disques de l'ensemble. Les calculs de parité et l'écriture des données se font plus rapidement,
puisque tous les disques de l'ensemble y travaillent ensemble. Ceci augmente
considérablement la performance pour les opérations d'écriture randomisées.
Pour nous résumer, cette technique du partage sur bandes pour les blocs et les informations de
parité sont bien adaptées aux besoins de ceux qui désirent les avantages d'un ensemble
utilisant des « bandes » sur plusieurs disques, répartissant l'information simultanément, mais
qui nécessitent aussi la tolérance des pannes pour un seul disque.
Spanning
Dans certains cas, la technique du spanning peut être préférée ; il faut se rappeler que, dans ce
cas de figure, les disques sont combinés ensemble pour en former un seul, au lieu de répartir
les données « en parallèle » sur plusieurs disques comme pour le striping. Une raison de
configurer un ensemble avec la technique du spanning plutôt que celle du striping serait
d'utiliser entièrement chacun des disques de l'ensemble – même si ces disques ne sont pas
tous de la même capacité. Avec le striping, la taille de l'ensemble est réduite à la capacité de
stockage du plus petit des disques de l'ensemble. Ceci élimine tout un espace de stockage sur
les disques de taille supérieure au plus petit des disques de l'ensemble.
Une autre raison de préférer le spanning au striping serait la performance. Avec le striping, la
performance est directement influencée par la taille des blocs formant les « bandes ». La taille
des blocs devrait être adaptée à l'intensité des tâches d'E / S sur le disque – les tâches sont-
elles généralement plus randomisées que séquentielles ? Toutefois, que faire si l'on ne peut
prévoir avec exactitude le type des accès E / S ? Que faire si des E / S à la fois randomisées et
séquentielles se produisent ? Les performances d'un ensemble striped vont fluctuer. Avec le
spanning, le facteur de performance reflète simplement celui d'un seul vaste disque, offre un
taux de transfert plus constant et permet aussi l'utilisation de disques dépareillés.
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