Annexe F : Contexte technique de la coloration de Papanicolaou
Introduction
George Papanicolaou a développé la technique actuellement nommée « coloration de Papanicolaou »
au début des années 1940
les spécimens vaginaux. Elle trouve son origine dans les méthodes de coloration antérieures de Shorr et
Mallory, révisées par Marshall
Au fi l des années, la coloration de Papanicolaou a pris une place prépondérante dans l'analyse des frottis
gynécologiques et des fl uides corporels. La procédure emploie l'hématoxyline comme colorant nucléaire
ainsi que l'orange G, l'éosine Y et le SF vert clair ou rapide en tant que contre-coloration des éléments
cytoplasmiques. Le brun Bismark avait été inclus à l'origine, mais s'est avéré superfl u par la suite
La coloration de Papanicolaou est conçue pour répondre à trois objectifs de coloration : un bon détail
nucléaire, une contre-coloration diff érentielle et une transparence cytoplasmique.
Le noyau est d'abord coloré avec l'hématoxyline afi n de répondre au premier objectif d'un bon détail
nucléaire. L'hématoxyline présente une affi nité pour la chromatine et le cytoplasme riche en ARN. Si la
cellule est rapidement et convenablement fi xée, le noyau présente une apparence granulaire fi ne. En
fonction de la formulation d'hématoxyline utilisée, une méthode de coloration régressive ou progressive est
employée.
La contre-coloration assure la coloration diff érentielle des cellules afi n d'illustrer leur maturité et leur état
métabolique. La coloration diff érentielle est une fonction partielle de la pénétration de la coloration, qui
dépend de la taille de la molécule colorée et de la densité de la structure cellulaire
Étant la plus petite des trois (avec un poids moléculaire de 452), l'orange G est capable de pénétrer dans
des cellules kératinisées denses afi n de fournir une couleur jaune à orange. L'éosine (poids moléculaire :
692) fait concurrence à l'orange G dans les cellules superfi cielles ainsi que les celles où elle peut pénétrer
durant la période de coloration. La superfi cie de la cellule est ainsi généralement colorée en rose-rouge.
Le vert clair SF (poids moléculaire : 793) pénètre surtout dans les cellules intermédiaires les moins
denses durant la période de coloration en les colorant en bleu-vert. Outre la taille du colorant infl uant
sur la détermination de la diff érenciation des cellules, la coloration est largement aff ectée par le pH
, vraisemblablement en raison de l'altération des interactions électrostatiques. De surcroît, un eff et
6)
de mordançage de l'acide phosphotungstique pour le vert clair a été décrit
peuvent également exercer une infl uence
La transparence cytoplasmique est fonction de la teneur élevée en éthanol de la coloration. La
transparence cytoplasmique est importante pour observer les agrégats de cellules multicouches. Un
nombre substantiel de variations de la coloration de Papanicolaou ont été formulées. Parmi celles-ci, la
plus utile est probablement l'élimination du marron Bismark, qui ne semble colorer aucun composant des
frottis de Papanicolaou
Une coloration OG-EA combinée a été développée
a été proposé
(13)
courante continue à porter sur des variations mineures des procédures traditionnelles. Des colorations
d'hématoxyline, d'OG et d'EA off rant une stabilité et une reproductibilité améliorées sont actuellement
proposées. Diff érentes formulations de la coloration d'EA (EA-50, EA-65) sont proposées. Elles diff èrent
principalement quant à la concentration d'éosine et de vert rapide ou clair.
En raison de la grande variété des formulations commerciales et privées disponibles, la coloration est
loin d'être normalisée. La sélection de la formule dépend principalement des préférences personnelles
ou nationales. Les solutions EA-50 d'ELITechGroup sont fi ltrées dans un tamis de 0,2 μm afi n d'éliminer
toutes les particules de la coloration.
Le système de coloration ELITechGroup
L'adaptation de la coloration de Papanicolaou traditionnelle à l'automate de coloration Aerospray apporte
diff érents avantages, qui assurent une meilleure fl exibilité à la procédure de coloration de Papanicolaou :
1. Aucune contamination croisée cellulaire
durant ses études afi n de détecter l'action des hormones ovariennes sur
(1-3)
.
(4)
(4)
(8, 9)
et peut former des précipités avec le PTA
, et diff érentes colorations rapides ont été formulées
.
(10, 11)
, un remplacement de l'hématoxyline par la thionine
(12)
(14 à 17)
(4)
.
(4, 5, 6)
.
(5,
et d'autres mécanismes
(6,7)
.
. La pratique commerciale
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