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Théorie de l'ionisation chimique
Théorie de la CI positive
La CI positive (PCI, acronyme de Positive CI) fonctionne avec des tensions
d'analyseur de polarité identique à l'EI. En PCI, le gaz réactif est ionisé par
collision avec les électrons émis. Les ions du gaz réactif réagissent
chimiquement avec les molécules de l'échantillon (comme donneurs de
proton) pour former les ions de l'échantillon. La formation des ions PCI est
moins énergétique qu'en EI et produit une fragmentation plus faible. Cette
réaction conduit généralement à une quantité importante d'ions moléculaires,
c'est pourquoi elle est fréquemment utilisée pour déterminer la masse
moléculaire des échantillons.
Le méthane est le gaz réactif le plus couramment utilisé. La PCI avec le
méthane fonctionne avec virtuellement tous les types de molécules. Les autres
gaz réactifs comme l'isobutane ou l'ammoniac sont plus sélectifs et produisent
encore moins de fragmentation. En raison de l'abondance importante des ions
provenant du gaz réactif, la PCI n'est pas extrêmement sensible et les limites
de détection sont relativement élevées.
Il existe quatre mécanismes fondamentaux d'ionisation qui entrent en jeu
dans l'ionisation chimique positive à une pression de source de 0,8 à 2,0 torrs.
Ces mécanismes sont :
• Transfert de proton
• Perte d'un ion hydrure
• Adduction d'ions
• Échange de charge
Selon le gaz réactif utilisé, un ou plus de ces mécanismes peut être mis à
contribution pour expliquer les produits d'ionisation observés dans le spectre
de masse obtenu.
La
stéarate de méthyle. La simplicité des motifs ioniques, l'abondance importante
de l'ion [MH] + et la présence des 2 ions adduits (M+29 et M+41) sont
caractéristiques de l'ionisation chimique positive en présence de méthane
comme gaz réactif.
La présence d'air ou d'eau dans le système, en particulier si le composé de
référence PFDTD est aussi présent pollue rapidement la source.
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Figure 35
montre des spectres EI, PCI/méthane et PCI/ammoniac du
Manuel d'utilisation du DDM série 5975