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Aspect
L'aspect de l'eau dépend de la présence de dépôts de sédimentation, en
suspension ou sous forme colloïdale, ainsi que des substances dis-
soutes. Ces substances rendent le liquide opaque, le décolorent et for-
ment de la mousse ; elles peuvent aussi former du tartre, des boues, de
la corrosion, de l'abrasion et de la mousse, et développer des flores
microbiennes.
Leur présence dans une installation de chauffage signale que soit l'eau
de remplissage n'a pas été traitée suffisamment soit qu'elle n'a pas été
rajoutée en quantité suffisante, ou que d'autres problèmes sont surve-
nus au niveau du circuit de chauffage (par ex. corrosion, fuites). Il est
indispensable de recherche la cause de telles impuretés pour pouvoir
prendre les mesures correctives nécessaires.
Température
La température atteinte aux différents endroits à l'intérieur du circuit de
chauffage est extrêmement importante. Elle détermine la présence de
phénomènes comme le tartre, la corrosion et le développement de flores
microbiennes et à quelle vitesse ils se répandent. La température doit
être spécifiée de manière précise à tous les niveaux du processus de
configuration de l'installation de chauffage et contrôlée immédiatement
avec soin si un défaut est constaté.
pH
Avec une valeur de référence de 77 °F (25 °C), le pH représente le taux
d'acidité d'une solution sur une échelle de 0 à 14.
• 0 désigne un taux d'acidité maximum
• 7 désigne une solution neutre
• 14 désigne le taux de base maximum
Le pH est un paramètre essentiel pour évaluer la capacité de corrosion
de l'eau de chauffage. Il est également un facteur extrêmement impor-
tant pour la formation de tartre, de corrosion et le développement des
flores microbiennes. En règle générale, un pH inférieur à la valeur indi-
quée au paragraphe « Paramètres de l'eau de remplissage et d'appoint »
peut provoquer la corrosion et un pH supérieur peut entraîner la forma-
tion de tartre, de boues et de corrosion.
Résidus solides à 180 °F (82 °C) – Conductibilité électrique
Les résidus solides permettent une détermination directe de la teneur
en sel d'un échantillon d'eau évaporé à 180 °F (82 °C).
Comme la conductibilité électrique d'une solution aqueuse dépend prin-
cipalement de la teneur en sel, la mesure de la conductibilité électrique
est souvent utilisée comme alternative pour déterminer le résidu solide.
Comme la conductibilité est également fonction de la température,
chaque mesure doit être effectuée avec un appareil de mesure et une
valeur de référence de 77 °F (25 °C). La conductibilité est indiquée en
microsiemens par centimètre (S/cm).
Une méthode de mesure efficiente suppose que les résidus solides (indi-
qués en mg/kg) correspondent environ à 2/3 de la mesure de conducti-
bilité concernée (en S/cm).
Une teneur en sel supérieure peut entraîner la formation de tartre, de
boues et de corrosion et peut signaler des erreurs de configuration et
des pratiques incorrectes (par ex. purge insuffisante) au niveau de l'ins-
tallation de chauffage ou du traitement de l'eau.
Dureté
La dureté totale d'un échantillon d'eau représente la somme totale de
tous les sels de calcium et de magnésium dissous. La dureté provisoire
représente uniquement la somme totale de tous les bicarbonates de cal-
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cium et de magnésium. La dureté est indiquée en mg/kg CaCO3 ou en
degrés de dureté française (1°fr.H. = 10 mg/kg CaCO3).
L'utilisation d'eau calcaire sans traitement approprié peut entraîner la
formation de tartre.
Alcalinité
L'alcalinité M ou alcalinité totale représente la somme totale de tous les
sels alcalins contenus dans un échantillon d'eau (bicarbonates, carbo-
nates, hydrates et phosphates alcalines). L'alcalinité P ou alcalinité phé-
nolphtaléine représente la teneur en hydrates et la moitié des
carbonates. L'alcalinité phénolphtaléine de l'eau naturelle est normale-
ment nulle. L'alcalinité est indiquée en mg/kg CaCO3.
Des valeurs élevée d'alcalinité P peuvent augmenter le pH et résultent
d'une purge insuffisante.
Fer
Le fer libre dans un circuit d'eau peut former des boues et/ou une corro-
sion secondaire. Si la teneur en fer de l'eau brute dépasse les valeurs
limites indiquées, il faut traiter l'eau de manière appropriée. Le fer pré-
sent dans l'eau de chauffage comme résultat de la corrosion signale que
l'installation de chauffage ou le traitement de l'eau ne fonctionnent pas
correctement.
Cuivre
La teneur en cuivre est indiquée en mg/kg Cu.
La présence de cuivre dans l'eau de chauffage peut entraîner une corro-
sion locale dangereuse. Le cuivre est rarement présent dans l'eau brute
en quantités notables.
Sa présence résulte de processus corrosifs dans le circuit de chauffage.
Il est nécessaire de mesure la teneur en cuivre dans l'eau que si l'installa-
tion de chauffage contient des composants en cuivre qui risquent de cor-
roder.
Chlorures et sulfates
Les valeurs sont indiquées en mg/kg Cl ou en mg/kg SO4.
Comme l'eau de remplissage de l'installation de chauffage est considé-
rée comme potable, il n'y a pas de valeurs limites spéciales indiquées
pour les teneurs en chlorures et sulfates. Ces sels peuvent toutefois
entraîner la corrosion s'ils entrent en contact avec certains métaux (cer-
tains inox pour les chlorures et le cuivre pour les sulfates).
Développement de flores microbiennes
De nombreuses algues, champignons, moisissures et bactéries peuvent
vivre et se développer dans les circuits de chauffage. Ces microbes ne
forment pas seulement des colonies vivantes mais provoquent égale-
ment de la corrosion et des mauvaises odeurs lorsqu'ils meurent et se
décomposent.
Ce document indique uniquement les paramètres princi-
paux de l'eau dans les installations de chauffage afin de
définir des méthodes de traitement appropriées. Toute
négligence peut entraîner de nombreux problèmes.
SB625WS/SB745WS