All manuals and user guides at all-guides.com
1. Introduction
1.1. Application
(RC 5) permet l'enrichissement de l'oxygène de
l'air inhalé lors d'oxygénothérapies – thérapies par
inhalation – pratiquées à domicile ou en clinique.
Thérapie exclusivement réservée aux patients
dont les fonctions vitales ne sont pas directement
et en permanence dépendantes de la présence
d'une concentration accrue en oxygène dans l'air
respiré.
La thérapie d'inhalation d'oxygène ne doit tou-
tefois jamais être appliquée sans un examen médi-
cal approfondi préalable.
L'oxygène inhalée à des fins médicales constitue
une médication extrêmement efficace. Appliquée
dans des cas non indiqués, cette thérapie peut ce-
pendant entraîner certains effets secondaires.
Il est impératif de suivre très exactement les in-
structions du médecin.
Toute sensation de malaise doit immédiate-
ment être signalée au médecin traitant.
Contre-indications
L'oxygénothérapie ne doit être appliquée qu'avec
une extrême prudence dans les cas spécifiés ci-des-
sous:
– Patients très âgés
– Obésité
– Traitement glucocorticoïde ou ACTH admini-
stré parallèlement
– Patients présentant une forte concentration en
dioxyde de carbone dans le sang artériel (riche
en oxygène).
– Intoxications par des substances ayant pour ef-
fet de diminuer l'activité respiratoire.
– Troubles du contrôle respiratoire dans le systè-
me nerveux central
– Fièvre
L'application d'une oxygénothérapie intégrale est
contre-indiquée en cas de faiblesse respiratoire ai-
guë (insuffisance respiratoire basée sur une bron-
chite emphysémateuse chronique obstructive), en
raison des risques de diminution de la ventilation
pulmonaire qu'elle pourrait provoquer.
Effets secondaires
Sous réserve de stricte observation des contre-in-
dications indiquées ci-dessus, aucun effet secon-
daire n'est à craindre lors de l'application de la
thérapie avec une pression d'oxygène normale.
Pratiquée sur des patients souffrant de ventilation
pulmonaire amoindrie, la ventilation peut entraî-
ner une augmentation rapide des valeurs de di-
oxyde de carbone.
Aucun symptôme clinique significatif n'a été
observé lors d'une oxygénothérapie à 50 % d'une
durée de jusqu'à 7 jours. Par contre, une oxygéno-
thérapie à 100 % pratiquée sur une durée
supérieure à 24 heures peut provoquer des détéri-
orations cellulaires et fonctionnelles du poumon
(modifications cellulaires de l'épithélium alvéo-
laire, épaississement des sécrétions, limitation du
mouvement ciliaire, atélectasie, modification du
volume minute, rétention d'oxyde de carbone et
vasodilatation pulmonaire).
Chez le nouveau-né, une oxygénothérapie pro-
longée et fortement concentrée (plus de 40%)
peut provoquer une détérioration du cristallin (fi-
broplasie rétrolentale) avec risques de cécité. Il
existe par ailleurs un risque d'hémorragie pulmo-
naire, de troubles des cellules et / ou des fonctions
pulmonaires (atélectasies focales et détériorations
hyalines de la membrane avec fibrose pulmonaire
diffuse). Si l'on veut éviter ce type de dysfonc-
tionnements de la fonction pulmonaire (dysplasie
broncho-pulmonaire), il est indispensable de
procéder au cours du traitement à des contrôles
répétés de la pression d'oxygène dans le sang ar-
tériel (riche en oxygène).
1.2. Description fonctionnelle
Le gain d'oxygène obtenu par concentration est
basé sur le principe fondamental du processus de
changement de pression.
Il s'agit d'un processus comportant les étapes
suivantes:
1ère étape: aspiré par un compresseur, l'air ambi-
ant est ensuite condensé dans un réservoir doté
d'un tamis moléculaire.
2ème étape: la molécule d'azote est fixée à la sur-
face du tamis moléculaire, ce qui permet de la
23