La production de la portance au niveau du rotor principal :
Comme sur une aile normale, les pales du rotor sont profilées
et disposent d'un angle d'attaque défini par rapport aux
déplacements d'air. Le rotor enveloppé de turbulences fournit
la portance lorsqu'il tourne. À partir d'un certain régime de
rotation et un certain angle d'incidence des pales du rotor,
l'effort vers le haut est supérieur à l'inertie due au poids.
L'hélicoptère quitte le sol et s'élève.
Lorsque la portance et le poids s'équilibrent, l'hélicoptère
demeure en vol stationnaire et lorsque la portance diminue, il
passe en vol descendant.
L'anticouple :
L'effort ascensionnel transmis par le moteur sur la tête du
rotor produit un couple. Celui-ci a pour effet de provoquer le
déplacement du fuselage dans le sens opposé au sens de
rotation du rotor.
Cette rotation du fuselage n'est pas souhaitée et doit être
compensée. C'est pourquoi, à l'extrémité du fuselage est
monté un rotor de queue. Les pales du rotor arrière, profilées
et pourvues également d'un angle d'incidence, produisent un
effort latéral. Ainsi compense-t-on la rotation du fuselage sur
lui-même à l'aide d'un anti-couple.
Le pilotage d'un modèle réduit d'hélicoptère
La différence essentielle du modèle a aile rotative par rapport
aux modèles à aile fixe est que l'élément créant la portance
est également l'élément essentiel du pilotage.
Pour piloter un hélicoptère on exploite simultanément le rotor
principal et le rotor de queue. Sur la tête du rotor principal se
trouve un rotor dit auxiliaire qui transmet les mouvements
induits par le pilotage sur le rotor principal.
Le plateau cyclique solidaire de l'arbre du rotor principal et
susceptible de se mouvoir dans toutes les directions,
constitue l'organe mécanique de transmission des instructions
de pilotage. L'asservissement du plateau cyclique est assuré
par les servos de pas, de roulis et de tangage.
La fonction du plateau cyclique :
Pour pouvoir voler vers l'avant, vers l'arrière et latéralement, il
faut que le plan de rotation du rotor principal soit incliné dans
la direction de vol souhaitée.
Voilà pourquoi l'angle d'incidence des pales du rotor et
modifiée sur chaque révolution du rotor, c'est ce qu'on appelle
le changement cyclique des pales.
Pour monter ou descendre, les pales du rotor sont asservies
dans le même sens, il s'agit du changement collectif des
pales.
Taurus 50
Quatre fonctions principales sont asservies :
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Stade 1 : montage de l'atterrisseur à patins
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Stade M 1: Préparation du moteur
Préparer le moteur thermique après le montage de
l'atterrisseur à patins avant de le mettre en place.
À noter :
Aux emplacements munis du symbole, appliquer le produit de
freinage des filets "Loctite", réf. 5074.
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Stade M 2: Installation du moteur
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montée et descente : "pas, gaz"
la modification dans le même sens de l'angle d'incidence
des pales du rotor principal avec modification simultanée
des gaz.
roulis : "Roll"
(mouvement par rapport à l'axe longitudinal) :
Par une inclinaison latérale du plan de rotation du rotor.
tangage : "Nick"
(mouvement par rapport à l'axe transversal) :
Par une inclinaison du plan de rotation du rotor principal
vers l'avant ou vers l'arrière.
direction : "rotor arrière (Heck)"
(mouvement sur l'axe vertical) :
Par un changement de l'angle d'incidence des pales du
rotor arrière.
Visser le châssis de l'atterrisseur à patins à l'aide des
quatre vis six pans creux jointes, les huit rondelles et les
quatre écrous autobloquants.
Monter l'unité roue de turbine/moyeu de roue de turbine
sur le vilebrequin.
Visser le moteur sur le support-moteur à l'aide de vis, de
rondelles de Belleville et de rondelles.
Monter le pivot sphérique de la tringle des gaz sur le
palonnier du carburateur.
Visser l'embrayage centrifuge sur le moyeu de roue de
turbine.
Introduire l'arbre de démarrage par-dessous dans les
roulements à billes de la cloche d'embrayage.
À noter : en fonction du type de moteur, il peut s'avérer
nécessaire de mettre dès à présent les vis de fixation du
silencieux-résonateur.
Mettre le moteur en place par-dessous. L'arbre de