Fig. 45 : La Lune. Notez la profon-
deur des cratères et les ombres.
Fig. 46 : La planète Jupiter. Les
4 plus grosses lunes de Jupiter
peuvent être observées dans des
positions différentes chaque nuit.
Fig. 47 : Saturne offre les plus beaux
anneaux du système solaire
70
NOTIONS D' A STRONOMIE
Au début du 17ème siècle, le scientifique italien Galilée, utilisa une lunette astronomique
plus petite que votre LX200 ACF, et la tourna vers le ciel au lieu d'observer arbres et
montagnes lointaines. Ce qu'il a vu et compris a changé pour toujours la vision qu'avait
l'humanité de l'univers. Imaginez son émotion lorsqu'il découvrit des lunes autour de
Jupiter ou les phases changeantes de Vénus ! Grâce à ces observations, Galilée réalisa
enfin comment fonctionnait le mouvement de la terre autour du soleil et pu ainsi donner
naissance à l'astronomie moderne. Sa lunette n'était malheureusement pas d'assez
bonne qualité pour qu'il détecte les anneaux autour de Saturne.
Les découvertes de Galilée posèrent les fondations pour comprendre les mouvements et
la nature des planètes, étoiles et galaxies. A partir de ces fondements, Henrietta Leavitt
détermina comment calculer la distance des étoiles, Edwin Hubble offrit quelques bribes
sur les origines de l'Univers, Albert Einstein révéla la relation cruciale entre l'espace et le
temps, et les astronomes du 21ème siècle découvrent actuellement des planètes autour
d'étoiles hors de notre système solaire. Presque chaque jour, et en utilisant des moyens
nettement plus modernes que ceux de Galilée, tel que le Télescope Spatial Hubble ou
le télescope à rayons X Chandra, de plus en plus de mystères de l'univers sont résolus.
Nous vivons l'âge d'or de l'astronomie.
Contrairement à d'autres sciences, l'astronomie accueille avec intérêt les contributions
des amateurs. La plupart des connaissances que nous ayons à propos des comètes,
de pluies de météorites, des étoiles doubles et variables, de la lune et de notre système
solaire provient d'observations réalisées par des astronomes amateurs. Lorsque vous
observez à travers votre LX200 ACF, gardez donc en mémoire Galilée. Pour lui, la lunette
astronomique n'était pas simplement une machine faite de verre et de métal, mais bien
plus, une fenêtre sur l'univers et sur d'incroyables découvertes. Chaque cible était alors
un potentiel secret qui n'attendait que d'être révélé.
Glossaire de l'Autostar II
Utilisez le glossaire de l'Autostar II. Ce Glossaire vous propose une liste alphabétique de
définitions et de descriptions des termes astronomiques les plus communément utilisés.
Accédez directement dans le menu du Glossaire ou à travers des liens hypertexte de
mots affichés sur l'Autostar II. Voir Menu du glossaire, page 27 pour plus d'informa-
tions.
Les objets de l'espace
Vous trouverez ci-dessous une liste d'objets astronomiques bien visibles avec votre
LX200 ACF :
La lune
La Lune est à une distance moyenne de 384 000 km de la Terre. Le croissant et le
quartier sont le meilleur moment pour son observation, lorsque la lumière solaire rase
le relief. Elle provoque des ombres et donne ainsi plus de profondeur au relief lunaire
(Fig. 41). Aucune ombre n'est visible durant la pleine lune, provoquant une vision plate
et sans relief de la surface lunaire, sans intérêt donc au télescope. L'utilisation d'un filtre
lunaire lors de son observation permet non seulement d'atténuer la lumière mais en plus
d'augmenter le contraste et de fournir une image d'autant plus spectaculaire.
En utilisant votre LX200 ACF, de nombreux détails peuvent être observés sur la Lune,
dont des centaines de cratères ou de mers décrits ci-après.
Les cratères sont des impacts circulaires de météorites, couvrant la majeure partie
de la surface lunaire. Sans atmosphère, la seule érosion possible est liée à la force
des météorites. Dans ces conditions, les cratères lunaires peuvent survivre pendant
des millions d'années.
Les mers sont de grandes zones lisses parsemées sur toute la surface lunaire. Ces
zones sont des grands restes d'impactes de météorites remplis par de la lave pro-
venant de l'intérieur de la Lune, lors de l'impact.
Douze astronautes des missions Apollo ont laissé leurs empreintes sur la Lune à la
fin des années 1960 et au début des années 1970. Quoi qu'il en soit aucun télescope
terrestre n'est capable de voir ces empreintes. En fait, les plus fins détails visibles
depuis la terre avec des télescopes sont d'environ 700m de large.
(c) nimax SARL