début de la classification spectrale. En 1882, Henry Rowland fit des
progrès dans la fabrication de réseaux, outil largement utilisé de nos
jours en spectroscopie. Les réseaux de diffraction se présentent d'un
grand nombre de fentes parallèles très fines et très rapprochées;
typiquement entre 100 fentes par millimètre et plus de 2000 traits/mm
de nos jours. Par un phénomène assez complexe d'interférences des
ondes lumineuses, les réseaux à diffraction produisent à peu près le
même effet que les prismes, mais avec une meilleure résolution et un
meilleur étalement.
Au début du XXième siècle, les liens se sont resserrés entre les
chercheurs chimistes ou physiciens dans leurs laboratoires et les
astronomes dans leurs observatoires. De cette collaboration est née une
nouvelle façon de voir le monde et l'univers qui nous entoure. Nos yeux
se sont ouverts avec l'analyse des ondes électromagnétique qui nous
parvient des astres aussi bien dans le domaine du visible que dans
d'autres domaines comme les rayons X, Gamma, radio, infrarouge,
ultraviolet, etc...
Avec la possibilité d'utiliser des capteurs sensibles, comme les
caméra CCD, et des réseaux à des prix abordables, les astronomes
amateurs ont maintenant eux aussi accès à ce domaine qu'est la
spectroscopie. Des amateurs comme Christian Buil ou Valérie Desnoux,
en mettant à notre disposition des outils logiciels comme Iris ou
VisualSpec, contribuent grandement à l'essor de ce type d'observations.
L'arrivée récente du spectrographe Lhires III sur le marché participe aussi
de cette démocratisation ! Dans leurs études, les professionnels utilisent
essentiellement la spectroscopie; une étude menée par François Colas
(IMCCE) sur les mission à l'ESO montre que plus de 75% du temps
d'observation est consacré à l'imagerie spectrale. La spectrographie étant
maintenant à la portée des astronomes amateurs, c'est un nouveau (et
immense) champ de collaboration qui s'ouvre à eux !
Lhires Lite – User Manual DC0005C
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