Table des Matières
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Conseils pour l'étude
■ Dans un mélange eau/antigel, la capacité calorifique spécifique du
fluide caloporteur change. Cet état de fait doit être pris en compte
lors du choix de la chaudière et des composants de l'installation,
par exemple échangeurs de chaleur et pompes. Les valeurs cor-
respondantes de la capacité calorifique spécifique sont disponibles
auprès du fabricant de l'antigel. Exemple de calcul de changement
de puissance, voir ci-après.
■ L'installation remplie d'antigel doit être repérée en conséquence.
■ La nature de l'eau de chaudière et d'alimentation doit être con-
forme aux exigences de la directive en vigueur.
■ Les installations doivent être des circuits fermés, car les inhibiteurs
de l'antigel diminuent rapidement lors de la pénétration de l'oxy-
gène de l'air.
■ Les vases d'expansion à membrane doivent être conformes aux
normes en vigueur.
■ Seuls des flexibles à faible diffusion d'oxygène ou des flexibles
métalliques doivent être utilisés comme pièces de liaison flexibles.
■ Les installations ne doivent pas comporter d'échangeurs de cha-
leur, de ballons ou de tubes galvanisés côté primaire. Le zinc peut
se détacher sous l'effet des mélanges de glycol et d'eau.
Valeur re-
Puissance maximale de chaudière lors de l'utilisation
cherchée
d'antigels
Valeurs
Puissance de chaudière
connues
Antigel
Capacité calorifique spécifique
Rapport de mélange Tyfocor/eau
Calcul :
2000 kW kg K•3600s
²
µ =
=
c • Δt
4,187 kWs•20K •1h
Il s'ensuit :
´ ≈ 86 m
3
/h
= µ • c • Δt = 86000
²
K glycol
= 1,8 MW
²
K glycol
Résultat :
9.10 Condensats et neutralisation
Des condensats acides sont produits dans la chaudière à condensa-
tion et dans le conduit d'évacuation des fumées pendant le mode
chauffage. Dans le cas d'une chaudière gaz, le pH est compris entre
3 et 4. Evacuer les condensats acides dans les règles. Les pres-
criptions en vigueur sur lesquelles se basent les décrets commu-
naux en matière d'eaux usées définissent les conditions d'introduc-
tion des condensats issus de chaudières à condensation dans les
canalisations locales.
La composition des condensats provenant de la chaudière à con-
densation Vitocrossal 300 est conforme aux prescriptions en
vigueur.
Prendre en compte, pour les chaudières gaz, une quantité de con-
densats maximale de 0,14 kg par kWh de combustible.
Les condensats produits par les chaudières gaz à condensation jus-
qu'à 200 kW de puissance nominale peuvent être évacués sans
neutralisation dans le système public d'évacuation des eaux usées.
Chaudières gaz à condensation
(suite)
kg
≙ 86 t/h
= 86000
h
kg
kJ
• 3,78
• 20K •
h
h
3600s
Remarque
De manière générale, la convenance des additifs ajoutés à l'eau pri-
maire doit être confirmée par le fabricant/distributeur de ces pro-
duits. Si le fabricant/distributeur confirme que ses produits sont
adaptés à une utilisation dans des installations de chauffage, le pro-
duit peut alors être utilisé dans les installations équipées de chaudiè-
res Viessmann.
La société Viessmann n'assure aucune garantie pour les dommages
et les dysfonctionnements dus à un dosage inadéquat ou incorrect
du produit ou à un manque d'entretien.
Les caractéristiques physiques différentes du glycol et de l'eau ris-
quent d'entraîner des pertes de puissance de la chaudière. Un
exemple de calcul du changement de puissance lors d'un fonction-
nement avec antigel est illustré ci-après.
Q
K glycol
Q
= 2 MW
K
Tyfocor
3,78 kJ/kgK à 80 °C
40/60
1h
Lors de l'utilisation de 40 % de l'antigel susmentionné dans le
réseau de chauffage, la puissance de la chaudière diminue de 10 %.
La capacité calorifique spécifique dépend du rapport de mélange et
de la température, le dimensionnement doit être réalisé individuelle-
ment.
Chaudières gaz de plus de 200 kW
Les condensats provenant d'installations > 200 kW doivent être neu-
tralisés. Les condensats sont neutralisés par un neutralisant après
leur sortie de la Vitocrossal dans un équipement ou une installation
de neutralisation. Le neutralisant élève le pH à une valeur de 6,5 à 9
environ.
Les condensats ainsi traités peuvent être évacués dans le système
d'évacuation des eaux usées. Le neutralisant est progressivement
consommé par les condensats. Comme la consommation de neutra-
lisant dépend du mode de fonctionnement de l'installation, il faut
déterminer lors de la 1ère année de fonctionnement les quantités
d'appoint requises à l'aide de contrôles successifs. La consomma-
tion peut être déterminée par observation sur une longue période de
temps.
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VIESMANN
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