Conseils pour l'étude
Amortissement des bruits aériens
Les brûleurs modernes possèdent souvent un capot d'isolation
acoustique ou un boîtier d'aspiration d'air insonorisé. En cas d'exi-
gences accrues en termes de protection contre les émissions sono-
res, il est possible d'installer en plus des capots insonorisants. Cette
mesure peut également être appliquée a posteriori sans nécessiter
d'importants travaux. Des capots insonorisants, dimensionnés et
fabriqués en fonction des caractéristiques de l'installation (type de
chaudière, alimentation en combustible, caractéristiques de cons-
truction), sont proposés pour différents niveaux d'insonorisation.
Sur les installations de grande taille, il peut être nécessaire de diri-
ger l'air d'aspiration dans un canal insonorisé afin d'éviter toute
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transmission de bruits excessifs en dehors du bâtiment. Les pièges
à sons fumées ne sont nécessaires qu'en cas d'exigences élevées
en termes d'insonorisation. La production et la propagation des
bruits de flamme sont complexes. Le brûleur, la chaudière et le con-
duit d'évacuation des fumées de même que le mode de fonctionne-
ment (conduit d'évacuation des fumées en surpression ou en sous-
pression) influencent la formation des bruits. Il est donc difficile de
prévoir si un piège à sons fumées est nécessaire.
Isolation contre les bruits solidiens
Les supports d'insonorisation contre les bruits solidiens sur la chau-
dière sont une mesure à la fois économique et efficace. Pour cela,
des silentblocs sont proposés. Lors du dimensionnement de ces
supports, il faut prendre en compte le poids total en fonctionnement
de l'installation de chaudière ainsi que le type de surface d'appui en
cas d'utilisation d'amortisseurs longitudinaux. Une atténuation effi-
cace des bruits solidiens est particulièrement importante pour les
chaufferies en toiture. Pour le découplage acoustique des chaudiè-
res vis-à-vis des bâtiments, il est possible d'installer des compensa-
teurs. Ces compensateurs doivent être installés le plus près possible
de la chaudière, dans les conduites de départ chaudière, de retour
chaudière et de sécurité. Si des supports ou fixations sont installés,
ceux-ci doivent également être découplés acoustiquement du bâti-
ment.
9.8 Valeurs indicatives relatives à la qualité de l'eau
La durée de vie d'un générateur de chaleur et de l'installation de
chauffage dans son ensemble dépend de la qualité de l'eau. Les
coûts liés à un dispositif de traitement de l'eau seront toujours moin-
dres que ceux engendrés par la réparation de dommages occasion-
nés sur une installation de chauffage.
Le respect des conditions indiquées ci-après est la condition préala-
ble à l'application de notre garantie. La garantie ne s'étend pas aux
dommages dus à l'eau et au tartre.
Installations de chauffage avec des températures de fonctionnement conformes inférieures ou égales à
100 °C
Eau de remplissage et d'appoint
La nature de l'eau de remplissage et d'appoint constitue l'un des
principaux facteurs, afin d'éviter les dommages causés par des
dépôts ou la corrosion dans l'installation de chauffage.
Afin d'éviter tout dommage de l'installation, respecter les normes en
vigueur concernant l'eau de remplissage et d'appoint lors de l'étude.
■ Des contrôles réguliers de l'apparence, de la dureté de l'eau, de la
conductivité et du pH de l'eau de chauffage au cours du fonction-
nement entraînent une fiabilité de fonctionnement et une efficacité
de l'installation plus élevées. Ces caractéristiques doivent aussi
être respectées pour l'eau d'appoint. L'appoint et les caractéristi-
ques de l'eau d'appoint doivent toujours être documentés dans le
livret de l'installation ou dans les procès-verbaux d'entretien.
■ Le remplissage de l'installation de chauffage est basé sur de l'eau
du robinet de qualité eau sanitaire conformément à la directive
98/83/CE. Il suffit normalement d'adoucir l'eau du robinet pour
pouvoir l'utiliser comme eau primaire.
VIESMANN
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(suite)
Pour évaluer les émissions sonores dans le voisinage, il faut donc
s'appuyer sur le niveau de puissance acoustique mesuré au débou-
ché du conduit d'évacuation des fumées. Si des pièges à sons
fumées sont nécessaires, il faut le prendre en compte dès la phase
d'étude. Pour cela, il est important de prévoir suffisamment de place
derrière la chaudière pour le piège à sons fumées. Les pertes de
charge côté fumées du piège à sons fumées sont nécessaires pour
le calcul du conduit d'évacuation des fumées selon EN 13384.
Les principales exigences relatives à la qualité de l'eau sont stipu-
lées ci-après. La société Viessmann peut prêter un dispositif de trai-
tement de l'eau sanitaire pour le remplissage et la mise en service.
■ Nous recommandons d'adoucir systématiquement l'eau de rem-
plissage et d'appoint, car la dureté de l'eau peut varier suite au
mélange d'eau provenant de différentes sources d'approvisionne-
ment et les indications des fournisseurs d'eau ne sont que des
moyennes. Les indications des fournisseurs d'eau sont insuffisan-
tes pour l'étude d'une installation. Tenir également compte du fait
que l'installation reçoit, tout au long de sa durée de vie, une quan-
tité d'eau d'appoint impossible à prévoir avec précision lors de
l'étude (notamment dans le cas des circuits de chauffage déjà
existants).
■ En l'absence de composants en aluminium ou en alliages d'alumi-
nium, il est inutile d'adoucir complètement l'eau primaire des
installations équipées de générateurs de chaleur Viessmann.
Chaudières gaz à condensation