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Les traducteurs au contact monoélément. Utilisés pour des
mesures d'épaisseurs de manière générale, pour des épaisseurs
métalliques supérieures en général à 2,5 mm. Peuvent être utilisés
aussi pour des matériaux non-métalliques. Utiliser uniquement
des traducteurs large bande (>60%).
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Les traducteurs monoéléments à ligne à retard. Utilisés pour des
épaisseurs à partir de 0,5 mm de métal jusqu'à une vingtaine de
mm au maximum. Ils sont préférés pour des mesures d'épaisseurs
de grande précision, pour des surfaces usinées. N'utiliser que des
traducteurs large bande (>60%).
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Les traducteurs émission/réception séparées. Utilisés à partir
d'épaisseurs métalliques de 1 mm, sur des surfaces irrégulières ou
corrodées. Cette famille de traducteurs est largement utilisée
pour la recherche de corrosion de par leur capacité à détecter des
pertes d'épaisseurs sous forme de cratères ou de pitting.
Néanmoins, ces traducteurs procurent souvent des mesures
moins précises que les traducteurs monoéléments de par leur
bande passante souvent inférieure. De plus, ces traducteurs ont le
plus souvent un angle de toit entre les deux éléments pour avoir
un effet de focalisation. Mais cet angle de toit donne une
propagation avec un léger angle qui provoque une non-linéarité
des mesures surtout pour les faibles épaisseurs. Pour cette raison,
ces traducteurs sont le plus souvent employés dans une gamme
d'épaisseur limitée et calibrés dans la même gamme.
Le bloc de référence utilisé pour la mesure d'épaisseurs doit être du
même matériau que celui à inspecter, c'est-à-dire qu'il doit avoir la même
vitesse acoustique et la même atténuation. Ce bloc d'étalonnage doit
avoir des épaisseurs qui encadrent les valeurs que l'on souhaite mesurer
pour pouvoir s'étalonner dans la même gamme. Bien que deux épaisseurs
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