Atterrissage vent de travers
Les possibilités d'atterrissages vent de travers sont essentiellement limitées par les
capacités du pilote. Ne tentez pas d'atterrissage vent de travers avant d'avoir acquis
beaucoup d'expérience si le vent dépasse 8 nœuds.
La technique globale consiste à effectuer la finale en crabe en affichant l'angle de dérive
nécessaire pour rester aligné sur la partie centrale de la piste. Pendant la phase finale de
l'approche, affichez une vitesse supérieure à la normale pour minimiser l'angle de dérive.
Effectuez un arrondi légèrement plus bas et plus bref que normal pour toucher les roues
arrière en douceur avec une position de la barre de contrôle proche du neutre. Le contact
des roues arrière avec le sol va aligner le tricycle avec l'axe de la piste et la roue avant
pourra toucher gentiment à son tour. Une fois les trois roues posées, la demi-aile au vent
devra être légèrement baissée. Pour garantir un contrôle optimum de la trajectoire au sol,
la technique recommandée est de tirer la barre vers soi après l'atterrissage et d'appliquer
un freinage modéré. Ceci permettra d'éviter tout rebond et garantira une bonne pression
de contact des pneus avec le sol. Cette technique qui consiste à appliquer une charge
aérodynamique pour accroître l'efficacité du freinage est également appropriée pour les
atterrissages courts.
Notez que les atterrissages vent de travers sur piste en herbe sont sensiblement plus
faciles que ceux effectués sur piste goudronnée. Pendant les atterrissages vent de travers,
beaucoup d'efforts de torsion sont appliqués sur la pièce d'accroche et les éléments
structurels associés, ce qui peut entraîner leur vieillissement prématuré. C'est une autre
bonne raison pour toujours tenter d'abord de se poser face au vent... Si la composante de
vent de travers est supérieure à 15 nœuds, il suffira de très peu de distance pour se poser
face au vent- en travers d'une large piste par exemple.
Vol en turbulence
En comparaison de beaucoup d'autres ailes volantes, la NuviX se comporte
remarquablement bien en turbulences. Malgré tout, comme avec tous les ULM, des
précautions doivent être prises, notamment près du sol. Comme déjà évoqué, une vitesse
élevée accroît la maniabilité dans ces situations. Néanmoins, si les conditions deviennent
très sévères avec de grosses secousses transmises à l'appareil, il est recommandé de ne
pas excéder la vitesse de manœuvre Vman. Rappelez-vous que la VNE ne doit être
approchée qu'en conditions parfaitement calmes.
Dans des conditions de vent fort, évitez de voler sous le vent de reliefs ou d'obstacles. A
l'atterrissage par fort vent de travers, n'oubliez pas que de la turbulence sera produite près
du sol par les obstacles se trouvant du côté au vent de la piste. Tachez de toujours
d'anticiper les zones possibles de courants ascendants, descendants ou de rotors pour
vous préparer à leurs effets.
En altitude, la meilleure façon de minimiser le travail du pilote et la fatigue physique est
de laisser la barre de contrôle la plus libre possible. Utilisez vos bras comme des
amortisseurs et n'essayez pas de combattre rigidement les mouvements de l'aile. Près du
sol, à l'inverse, quand un contrôle précis est nécessaire, les mouvements de l'appareil
dans la turbulence peuvent être réduits en limitant les mouvements de la barre de contrôle
par rapport au tricycle. Ceci a pour effet de transmettre à l'aile l'effet pendulaire
GDMUNu15-1F
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