SURFACE D' ÉCHANGE (6)
Dans une chaudière fonctionnant au bois
sans dépôt de souffre, ni goudron au niveau
du foyer, il est important d'obtenir une tem-
pérature des fumées à la sortie la plus bas-
se possible afin d'améliorer le rendement.
Pour cela, les passages des fumées se font
à travers des surfaces sèches (fig. 2) large-
ment éprouvées dans des chaudières fonc-
tionnant avec des brûleurs au fioul ou au gaz,
sans risque de condensation à basse tem-
pérature.
Ces surfaces sont constituées par des cor-
nières soudées les unes aux autres (rep."A"
- fig. 2) et dotées d'entailles régulièrement
espacées, pour éviter tout risque lié à la di-
latation de l'acier.
Les cornières sur lesquelles il n'y a ni gou-
dron, ni suie permettent le passage des cen-
dres qui, après s'être déposées sur le berce-
au inférieur semi-cylindrique (fig. 1 - pos. 7),
sont entraînées par les gaz de combustion
vers la chambre ou boîte à fumées située à
l'arrière de la chaudière.
Deux trappes de ramonage disposées de
chaque côtés de la boîte à fumées postérieu-
re, permettent d'enlever les cendres accu-
mulées lors des opérations de nettoyage.
BRULEUR EN REFRACTAIRE (4)
Le brûleur est composé par une sole en ré-
fractaire (fig. 1, pos.4) comportant une ou-
verture rectangulaire centrale par laquelle
sort la flamme.
La sole en réfractaire présente en outre, une
cavité rectangulaire dans laquelle sont posi-
tionnés deux collecteurs ou barreaux en fon-
te, dont la structure permet de recevoir l'air
secondaire provenant de la centrale de ven-
tilation.
La chute des braises est empêchée par la
présence de grilles en acier réfractaire, in-
sérées directement entre les collecteurs en
fonte. Les gaz de combustion pauvres en
oxygène mais encore riches en carbone non
combiné, traversent les braises et entrent
dans l'ouverture située au centre de la sole
en réfractaire.
A l'intérieur de cette petite chambre de com-
bustion, les gaz se combinent avec l'air se-
condaire préchauffé par les collecteurs en
fonte.
Il en résulte une flamme très oxygénée dont
la couleur tend vers un bleu azur. Cette flam-
me sort de l'ouverture centrale et envahit la
chambre de combustion.
Compte tenu des températures très élevées
dans cette zone, le brûleur en réfractaire
prendra une couleur rouge vif.
LA CHAMBRE DE COMBUSTION (5)
Afin d'obtenir une combustion complète, la
température au voisinage de la flamme est
maintenue à un niveau très élevé. La flam-
me n'a aucun contact avec une paroi refroi-
die par l'eau. Elle se développe vers le bas
en direction d'un berceau semi-cylindrique en
réfractaire, puis se partage et remonte de
chaque côtés. Le berceau inférieur sert éga-
lement à collecter les cendres et les particu-
les de combustible non brûlées.
Dans la partie inférieure la couleur dominan-
te sera celle de la cendre (gris clair) et l'ab-
sence de goudron à ce niveau sera le témoin
de la qualité de la combustion.
F
R
M = Départ installation de chauffage
R = Retour installation de chauffage
P = Air primaire
VANNE THERMOSTATIQUE (9)
Le bois de chauffage est caractérisé par un
taux d'humidité élevé par rapport aux autres
types de combustibles. La première opéra-
tion effectuée à l'intérieur du magasin de
chargement en bois sera par conséquent le
séchage.
Un trop fort pourcentage d'humidité pourra
être la source de phénomènes visibles de
condensation dans la chaudière et aussi au
niveau du conduit de cheminée.
Afin de limiter cet inconvénient, il est néces-
saire de maintenir la température de fonc-
tionnement de la chaudière à un niveau rela-
tivement élevé (80°C minimum).
Pour obtenir cela automatiquement, on a doté
la chaudière d'un système thermostatique
breveté, qui permet de garder constamment
élevée la température de la chaudière sur-
3
2
1
M
F
S
S
F
S = Air secondaire
F = Fumées
tout autour du magasin de chargement en
bois (fig. 5), où les phénomènes de conden-
sation acide sont les plus probables.
Afin de limiter au maximum les conséquen-
ces de la formation de condensats acides
(goudronnage excessif du magasin de char-
gement en bois, corrosion des tôles en acier,
etc.), il est opportun de ne charger la chau-
dière que de la quantité de bois nécessaire
aux besoins en chauffage de l'installation, de
façon à éviter de trop longues périodes de
ralenti du générateur.
Les remarques ci-dessus n'empêchent pas
l'éventuelle condensation dans le conduit de
cheminée, car cette dernière dépend exclu-
sivement des conditions de tirage et d'isola-
tion de ce dernier.
T1
P
P
P
P-S
S
S
F
fig. 4
fig. 5
5