Généralités Sur Le Mode Aivoc - CareFusion Alaris PK Plus MK4 Mode D'emploi

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Généralités sur le mode AIVOC
La relation dose/réponse peut être divisée en trois parties : la relation entre la dose administrée et la concentration plasmatique (phase
pharmacocinétique), la relation entre la concentration effet au niveau physiologique et l'effet clinique (phase pharmacodynamique) et
la relation entre pharmacocinétique et pharmacodynamique . Lorsque l'on administre une dose spécifique de médicament, l'objectif est
d'obtenir l'effet clinique désiré, effet pour lequel une concentration thérapeutique spécifique du médicament au niveau du site d'action
(le récepteur) est nécessaire .
Fig. 1: Représentation schématique des processus pharmacocinétiques et pharmacodynamiques qui déterminent la relation entre la dose
administrée et l'intensité de l'effet du médicament obtenu. Des facteurs pharmacocinétiques tels que la distribution, le métabolisme et/ou le
relargage déterminent la relation entre la dose de médicament et la concentration de médicament dans le sang et la bio-phase (au site d'action).
Dans la bio-phase, l'interaction du médicament et du récepteur génère l'effet pharmacologique.
Jusqu'à récemment, lorsque des agents anesthésiques intraveineux étaient utilisés pour l'induction ou l'entretien de l'anesthésie, ceux‑ci
étaient administrés soit manuellement, soit par pompes à perfusion (l'anesthésiste calculait la perfusion en fonction du poids du patient) .
La mesure directe des concentrations n'est pas possible et les équations polyexponentielles pour prévoir les concentrations nécessitent une
grande puissance de traitement informatique . Reposant sur les premiers travaux de Kruger‑Thiemer
mode AIVOC a été développé dans les années 80 et au début des années 90, lorsque les progrès des technologies informatiques ont rendu
possible les prévisions directes de concentrations de médicaments .
Le comportement pharmacocinétique de la plupart des médicaments anesthésiques peut être décrit mathématiquement avec un modèle
à 3 compartiments : en général, on décrit un compartiment central (V1), un compartiment représentant les organes hautement vascularisés
(V2) et un compartiment représentant les organes faiblement vascularisés (V3) . Le transfert de médicaments entre les différents
compartiments (distribution) est décrit par les constantes de vitesse (k
décrit par la constante de vitesse k
débits de perfusion requis pour obtenir la concentration plasmatique souhaitée . Ainsi, au lieu de spécifier un débit de perfusion, l'utilisateur
précise une concentration « cible », basée sur son jugement clinique . Lorsque l'on cherche à atteindre une certaine concentration dans le
compartiment plasmatique, on obtient ce que l'on appelle une « AIVOC ciblant la concentration plasmatique en boucle ouverte » . Lorsque
l'on cherche à atteindre une certaine concentration dans le compartiment d'action, on obtient ce que l'on appelle une « AIVOC ciblant la
concentration au site d'action en boucle ouverte » .
Pour les agents anesthésiques, le site d'action (ou bio‑phase) n'est pas le plasma
peuvent pas être directement mesurées . Jusqu'au début des années 1990, on considérait que l'obtention de l'équilibre au niveau du
sang/cerveau était pratiquement instantanée . Les premiers systèmes AIVOC étaient tous ciblés sur la concentration plasmatique . Pour
de nombreux médicaments, la relation entre la concentration plasmatique et l'effet clinique était décrite, en général par Cp50 ou Cp95
(les concentrations requises pour obtenir l'effet clinique spécifié chez respectivement 50 ou 95 % des patients) . Pour un exemple, voir
Ausems et al .
5
Pendant les années 1990, on a noté de façon sensible qu'après un changement de la concentration plasmatique survenait un délai avant
d'obtenir l'équilibre entre les concentrations plasmatiques et au site d'action . L'effet clinique change en fonction de la concentration
au site d'action et donc pour la plupart des médicaments la vitesse de transfert des médicaments dans et à partir du site d'action peut
être caractérisée par le segment temporel de l'effet des médicaments
obtenant ainsi une approche quantitative . La concentration au niveau du site d'action est appelée « concentration au site d'action » et le
compartiment correspondant
le cerveau étant très faible, on peut considérer que le compartiment du site d'action n'a aucun volume, la constance de vitesse k
être ignorée et la constante de vitesse k
plasmatique et du site d'action .
PERFUSION
CONCENTRATION CEREBRALE
INTERACTION MEDICAMENTEUSE
(Fig . 2) . Les techniques AIVOC visent à utiliser une modélisation pharmacocinétique afin de calculer les
10
Fig. 2: Représentation graphique du modèle à trois compartiments utilisé pour des perfusions à objectif de concentration.
8
(voir Fig . 3) est appelé « compartiment du site d'action » . La quantité effective de médicament pénétrant
peut être utilisée pour décrire la vitesse d'obtention de l'équilibre entre les compartiments
eo
1000DF01053 Edition 2
RELARGAGE
METABOLISME
SUR LES RECEPTEURS
1
, k
, k
et k
) ou clairances . Le métabolisme d'un médicament est
12
21
31
13
Injection
cl2
cl3
k
k
21
13
k
k
12
31
(Sang)
k
10
cl1
Elimination
4
mais le cerveau, dans lequel les concentrations ne
6,7
. Cela signifie que l'effet peut être assimilé à une concentration,
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Généralités sur le mode AIVOC
2
et de Schwilden et al .
4/52
3
, le concept du
peut
1e

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