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C'était le seul changement détec-
table parmi les plus de 20 varia-
bles comparées.
• Une étude de 209 cas de tumeurs
cérébrales comparés à 425 per-
sonnes témoins, n'a révélé aucun
risque accru de cancer cérébral dû
à l'utilisation d'un téléphone cellu-
laire. Lorsqu'une tumeur était pré-
sente, elle se situait cependant du
côté où le téléphone cellulaire
était utilisé. Étant donné que ceci
ne concernait qu'un nombre de
cas restreint, la probabilité accrue
n'était pas assez élevée pour être
statistiquement significative.
En résumé, nous ne disposons pas à
ce jour d'assez de renseignements
pour être en mesure de dire avec cer-
titude s'il existe ou pas une faible
incidence de maladies due à l'usage
du téléphone cellulaire. La FDA con-
tinue à collaborer avec toutes les
parties, y compris les agences
fédérales et l'industrie, afin de ga-
rantir que la recherche se poursuive
pour trouver des réponses à toutes
les questions concernant la sécurité
des téléphones cellulaires.
Que sait-on sur les cas de cancers déce-
lés auprès d'utilisateurs de téléphones
cellulaires ?
Un cancer cérébral a été diagnosti-
qué chez des personnes ayant utilisé
un téléphone cellulaire. Il est toute-
fois important de comprendre que
ce type de cancer survient égale-
ment chez des personnes n'ayant ja-
U.S. FDA
3
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mais utilisé de téléphone cellulaire.
En effet, aux États-Unis, on dénom-
bre 6 nouveaux cas pour 100 000 ha-
bitants chaque année. Si on se base
sur ces chiffres et qu'on estime à 80
millions le nombre d'utilisateurs de
téléphones cellulaires (un nombre
qui augmente d'à peu près un million
chaque mois), on devrait s'attendre à
quelque 4800 cas de cancer cérébral
chaque année frappant 80 millions
de personnes, et ce indépendam-
ment du fait qu'elles aient utilisé ou
non un téléphone cellulaire. Il n'est
donc pas possible de dire si un
cancer est dû ou non à l'usage d'un
téléphone cellulaire. Une question
importante est de savoir si la proba-
bilité de contracter une certaine for-
me de cancer est plus élevée chez les
utilisateurs de téléphone cellulaire
par rapport au reste de la population.
Une possibilité de trouver la réponse
à cette question consiste à vérifier
l'usage du téléphone cellulaire parmi
les personnes atteintes d'un cancer
cérébral comparées à un groupe té-
moin sans tumeur cérébrale. C'est ce
que l'on appelle une étude cas-té-
moins. L'étude cas-témoins menée
actuellement par le National Cancer
Institute ainsi que la recherche de
suivi financée par l'industrie fourni-
ront des réponses à ces questions.
Quel est le rôle de la FDA en ce qui con-
cerne la sécurité des téléphones cellulai-
res ?