seul échantillon. De plus, le risque
n'a pas augmenté avec la fréquence
d'utilisation du téléphone cellulaire
ou avec la durée des appels. Au con-
traire, le risque a même diminué en
fonction du nombre d'heures d'utili-
sation. Dans la plupart des cas, le ris-
que augmente avec la durée d'expo-
sition à un agent cancérogène. Une
étude sur les cancers cérébraux me-
née actuellement par le National
Cancer Institute porte sur l'exactitu-
de et la récurrence de ces résultats.
2. Des chercheurs ont effectué un
grand nombre d'essais de laboratoire
pour évaluer les effets d'une exposi-
tion aux radiofréquences de télépho-
nes cellulaires sur l'ADN. Ces essais
ont porté sur différentes sortes d'an-
omalies, telles que les mutations, les
anomalies au niveau des chromoso-
mes, les ruptures d'ADN et les chan-
gements dans le matériel génétique
de certaines cellules sanguines, les
lymphocytes. Aucun test n'a révélé
un effet des radiofréquences, sauf
l'essai au niveau du micronucléus,
qui a causé des modifications dans la
structure du matériel génétique. Ces
cellules présentaient des modificati-
ons après une exposition à la radiati-
on simulée d'un téléphone cellulaire,
et seulement après une exposition
d'une durée de 24 heures. Il est pos-
sible qu'une exposition d'une telle
durée ait été provoquée par un ré-
chauffement. Étant donné que cet
essai est thermosensible, il se peut
que les anomalies soient imputables
U.S. FDA
à la chaleur. Les ouvrages ne sont
pas unanimes concernant les essais
au niveau du micronucléus. Des es-
sais supplémentaires seront donc
nécessaires.
Actuellement, la FDA collabore avec
le gouvernement, l'industrie et les
universités afin d'assurer un suivi ap-
proprié de ces recherches subventi-
onnées par l'industrie. On prévoit
que la collaboration avec l'Associati-
on américaine des industries du télé-
1
phone cellulaire [Cellular Telecom-
munications Industry Association]
permettra à la FDA d'émettre des re-
commandations pour la recherche et
de surveiller d'autres recherches fi-
nancées par la CTIA basées sur ces
recommandations.
Deux autres études intéressantes
ont été publiées récemment :
• Deux groupes de 18 personnes
ont été exposés aux signaux si-
mulés d'un téléphone cellulaire
dans un laboratoire pendant
qu'on les soumettait à des tests
pour vérifier leurs facultés cogniti-
ves. On n'a constaté aucun chan-
gement quant à leur capacité de
se souvenir de mots, de numéros,
d'images ou quant à leur mémoire
spatiale. Par contre, lors d'un test
visuel, ils étaient en mesure d'ef-
fectuer des choix plus rapidement
lorsqu'ils ont été exposés aux si-
gnaux d'un téléphone cellulaire.
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