réglages à affiner en vol.
ce réglage est très important pour régler le neutre du plateau cyclique. En effet, on se rend compte qu'en
faisant un nouveau programme, en mettant toutes els valeurs à zéro sur la radio pour les neutres, et les
courbes de gaz et pas à 0 / 50 / 100 , il y a toujours un des servos dont le palonnier n'est pas très droit. Et
bien on va le régler ( ou les régler si ils sont plusieurs) pour que tous les palonniers soient bien horizontaux
lorsque le manche de gaz / pas est au milieu, et ensuite on affine le réglage des biellettes. Cela permettra aussi
d'avoir moins de distorsion dans les commandes en vol, car les palonniers effectuent un mouvement circulaire
pour se déplacer. On reviendra sur ce réglage plus tard également.
Le variateur électronique Brushless: Votre moteur A2pro est un 450DH, qui donne 3013 Tours par volt. IL a
10 pôles et on doit régler le variateur sur un timing " medium " ( 15° ) pour que le moteur fonctionne
correctement. Sur la plupart des contrôleurs, on met soit la valeur de Timing sur " Auto" ( exemple, variateur
Pro-Tronik), soit on la règle sur " Medium".
Ubec: alors kézako ce truc? J'vous explique..
La plupart des variateurs électroniques ont un système " B.E.C.", ce qui veut dire en langage terrien, Battery
Eliminator Circuit. Cette appellation doit remonter aux premiers variateurs électroniques pour les voitures
radiocommandées, c'était le " Must" à l'époque, il permettait de se passer ( donc d'éliminer ) la batterie de
réception nécessaire à l'alimentation du récepteur et des servos, en ayant un circuit électronique intégré au
variateur capable de réguler la tension de la batterie principale pour alimenter la réception.
Cependant, en raison des hauts voltages utilisés de nos jours, le courant délivré par un BEC intégré peut
rarement dépasser 2 ampères sans que celà ne provoque des dysfonctionnements du variateur.
Cela permet d'alimenter 3 servos standards ou bien 4 micro servos avec un gyroscope, mais avec la puissance
accrue des micro servos disponibles, un mauvais réglage de l'hélico, un point dur dans les commandes ou bien
un servo d'anticouple numérique un peu gourmand, et on se retrouve aux limites de ce qu'est capable de
délivrer le BEC en terme de courant.
Donc, un gars a eu la merveilleuse idée de faire un petit circuit d'alimentation séparé, mais branché sur la
batterie principale lui aussi. Au début, c'était un banal Transistor Mos Fet , mais maintenant on a des Ubec ( U
pour Ultimate) petits, légers, avec tension de sortie réglable.
Leur avantage est double: D'un côté, le variateur est soulagé de l'alimentation de la réception et chauffera
moins ( les transistors de son circuit bec ont tendance a chauffer surtout si le nombre d'éléments de la batterie
est élevé). De l'autre, si on puise trop loin dans la batterie principale, vient un moment où le BEC du variateur
lui aussi coupera par sécurité et donc paf, plus de réception
.
Le Ubec lui pourra aller plus loin et permettra de poser la machine sans dommages et plus facilement.
Enfin, un Ubec résout la plupart des " glitches" ou " tops" que l'on peut rencontrer avec une installation
standard puisque l'alimentation du récepteur n'est plus dépendante du variateur électronique et donc le
récepteur est un peu plus " isolé " électriquement.
Servo analogique, Servo numérique:
Bah c'est simple: Analogique c'est pas cher, numérique ça coûte cher.. Voila.. Plus sérieusement, et en restant
simple, un servo numérique est en général plus rapide et plus précis qu'un servo normal. Mais attention, en
contre partie, il consomme plus, et du fait qu'il soit plus précis, il cherche son neutre en permanence ( le
fameux bruit de couinage qui sort du servo au neutre). Donc il consomme plus.
En général, on utilise surtout des micro servos numériques pour l'anticouple, depuis environ un an on
commence a avoir de bons servos numériques à cette taille, avant cela, ils étaient plutôt moyens ( moteurs
trop fragiles qui avaient une tendance certaine à brûler ou lâcher prématurément).
D'ailleurs, la nouvelle gamme Blue Bird micro numérique marche vraiment bien, les premiers tests ont été
effectués l'année dernière et il y avait des améliorations à amener, c'est chose faite et les derniers tests ont
permis de lancer un production.. Et y'en a rien que pour le Dragonus
Plus d'infos dans les news très bientôt.
Roue Libre::Alors là on va faire simple. C'est comme un vélo. On pédale ( moteur qui tourne), si on s'arrête,
ça continue à rouler. Ca permet de poser l'hélico en autorotation ( sans moteur) et ça soulage et la pignonerie
et le moteur lors des variations de régime du moteur.
Tringleries: sur votre hélico, c'est les p'tites tiges filetées avec des chapes en plastique au bout. Prenez le
temps de les ajuster ( en vissant / dévissant les chapes) car des tringleries à la bonne longueur c'est un hélico
mécaniquement bien réglé, et ça, c'est bien
. Faites surtout attention à celles de la tête de rotor, elles
marchent par paires en général, si deux tringleries censées êtres de même longueur ne le sont pas, c'est
vibrations et mauvais contrôle assurés..
Idle Up: ben c'est le mot anglais pour " mode de vol". On a en généra le mode normal, l'idle up 1, l'idel Up 2,
et Throttle Hold ( qu'on appelle souvent autorotation, en fait Trhottle Hold signifie "maintient gaz" , on s'en sert
pour mettre le moteur au ralenti sur un thermique et a couper le moteur sur un électrique.
Translation: ben ça vient après le stationnaire
(enfin des fois ça part en translation mais on ne le voulait
pas vraiment...) C'est quand on commence à faire " translater" son hélico, c'est à dire à le faire évoluer par
exemple a faire de belles lignes droites avec des beauuuuuuuux virages et tout et tout..
Stationnaire: c'est l'étape d'apprentissage de base. On maintient son hélicoptère a une position et une altitude
fixe. Ne vous moquez pas, en F3C ( pilotage de précision), le Stationnaire est noté, et ce n'est pas si évident