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Conseils pour l'étude
Pour que le fonctionnement de la pompe à chaleur soit optimal, le
générateur de chaleur externe doit être raccordé au départ eau de
chauffage par le biais d'une vanne mélangeuse. L'asservissement
direct de cette vanne mélangeuse via la régulation de pompe à cha-
leur permet d'avoir une réaction rapide.
Si la température extérieure (moyenne sur une longue période) est
inférieure à la température de bivalence, la régulation de pompe à
chaleur enclenche le générateur de chaleur externe. Si la demande
de chaleur provient directement des circuits consommateurs (par ex.
pour la protection contre le gel ou dans le cas d'une défaillance de la
pompe à chaleur), le générateur de chaleur externe est enclenché,
même au-delà de la température de bivalence.
3.8 Qualité de l'eau, fluide caloporteur et échangeur de chaleur à plaques soudé
Eau chaude sanitaire
Les appareils peuvent être utilisés avec une eau potable allant jus-
qu'à 20 ºdH (3,58 mol/m
plaques du système de charge ECS, un dispositif d'adoucissement
3
de l'eau non fourni est requis en cas de dureté supérieure.
Eau de chauffage et eau de rafraîchissement
Une eau de remplissage ou d'appoint inadéquate favorise les dépôts
et la formation de la corrosion. Il peut en résulter des dommages à
l'installation.
En ce qui concerne la qualité et la quantité de l'eau de chauffage, y
compris l'eau de remplissage et d'appoint, il convient de respecter la
directive VDI 2035.
■ Rincer l'installation de chauffage à fond avant le remplissage.
■ Remplir l'installation exclusivement d'eau ayant la qualité d'eau
sanitaire.
■ Une eau de remplissage dont la dureté est supérieure à 16,8 °dH
(3,0 mol/m
3
) doit être adoucie, par exemple avec un petit adoucis-
seur pour eau de chauffage (voir la liste de prix Viessmann
Vitoset).
Fluide caloporteur circuit primaire (circuit eau glycolée)
Pompes à chaleur eau glycolée/eau :
■ Le circuit primaire ne doit être rempli qu'avec du fluide caloporteur
avec des inhibiteurs de protection contre la corrosion et une pro-
tection contre le gel minimale de –12,3 °C (point de formation de la
glace) (par ex. Tyfocor GE). Ne pas diluer le fluide caloporteur
avec de l'eau.
■ Ne pas utiliser de conduites galvanisées pour le circuit primaire.
Protection contre le gel des mélanges éthylène glycol/eau
L'effet protecteur contre le gel des antigels peut être évalué à l'aide
du point de formation de la glace. (protection contre le gel dans le
langage courant)
Viesmann
40
(suite)
3
). Afin de protéger l'échangeur de chaleur à
Le générateur de chaleur externe peut être activé en complément
pour la production d'eau chaude sanitaire.
Remarque
La régulation de pompe à chaleur ne comporte aucune fonction de
sécurité pour le générateur de chaleur externe. Pour éviter l'appari-
tion de températures trop élevées dans le départ et le retour de la
pompe à chaleur en cas de dysfonctionnement, des limiteurs de
température de sécurité doivent être prévus en vue de l'arrêt du
générateur de chaleur externe (seuil de commutation 70 °C).
De plus amples informations sur l'eau de remplissage et l'eau d'ap-
point : voir notice pour l'étude "Principes de base pour pompes à
chaleur".
Application eau/eau (circuit intermédiaire eau glycolée nécessaire) :
■ Avec échangeur de chaleur de séparation :
Remplir le circuit primaire avec un mélange de protection contre le
gel (eau glycolée avec une protection contre le gel minimale de
–9,0 °C (point de formation de la glace)).
■ Sans échangeur de chaleur de séparation :
L'eau de la nappe phréatique ou l'eau de rafraîchissement doit
satisfaire aux exigences relatives à la qualité de l'eau pour échan-
geurs de chaleur :
– Echangeur de chaleur à plaques :
Voir le tableau "Résistance d'échangeurs de chaleur à plaques
en cuivre ou acier inoxydable aux substances contenues dans
l'eau" dans la notice pour l'étude "Principes de base des pompes
à chaleur".
– Echangeur de chaleur à faisceau tubulaire :
Sur demande.
Le point de formation de la glace est la température à laquelle les
premiers cristaux de glace se forment pour une concentration d'éthy-
lène glycol donnée. Cela produit une pâte de glace qui n'a cepen-
dant pas d'effet brisant. Une diminution ultérieure de la température
entraîne un épaississement de la pâte de glace jusqu'à solidification
au point de figeage. Ce n'est qu'en dessous de cette température
qu'il y a un risque d'éclatement pour l'installation. La valeur moyenne
entre le point de formation de la glace et le point de figeage est
appelé isolation thermique. Celle-ci est systématiquement 2 à 3 K de
dessous du point de formation de la glace.
VITOCAL
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