l'embout alors qu'il est ouvert, que l'embout est bien ouvert en grand lorsqu'on respire dessus en
immersion et qu'on ne laisse pas l'eau entrer par le pourtour de l'embout.
Si on a laissé entrer de l'eau, il faut écarter le danger en l'envoyant dans le faux poumon
d'expiration. Le faux poumon d'expiration peut supporter une quantité d'eau importante sans
gêner la respiration. Mais une fois qu'il y a de l'eau dans le faux poumon, évitez de nager la tête
en bas, ce qui pourrait permettre à l'eau de s'échapper du piège à eau pour aller dans le filtre.
Bien que le filtre puisse supporter une petite quantité d'eau, cela peut commencer à gêner la
respiration et on peut entendre des glouglous lorsqu'on se penche sur le côté droit (la jonction du
tube latéral avec le bas du filtre est remplie d'eau). Il faut que le tube latéral du filtre soit contre
le dos du plongeur, ainsi le plongeur est averti de toute présence d'eau.
IMPORTANT: Ne vous penchez pas vers l'avant. Il faut faire très attention à rester en position
verticale tête en haut jusqu'à ce que l'eau ait été retirée du filtre. Ne vous penchez jamais
suffisamment pour permettre à l'eau de se précipiter vers le bas du filtre et de traverser la chaux.
Y a-t-il trop d'eau dans la boucle ? L'eau augmente la résistance respiratoire. Si vous trouvez
qu'il est difficile de respirer, vous devrez soit passer sur le secours, soit vous débarrasser de
l'eau.
En cas de doute, mon Bail-Out
Remarques :
Faites en sorte de ne pas laisser entrer l'eau.
Si vous avez laissé entrer de l'eau, envoyez-la dans le faux poumon expiratoire et faites en sorte
qu'elle y reste.
Faites en sorte qu'elle n'aille pas plus loin dans la boucle, ni jusqu'au filtre.
S'il y a de l'eau dans le filtre, faites en sorte qu'elle n'aille pas dans la tête du filtre. Restez de
préférence en position verticale ou penchez-vous légèrement en avant pour permettre à la chaux
usagée de s'imbiber.
Quelles que soient les circonstances, ne jamais se mettre en position «tête en bas».
Si des quantités d'eau importantes continuent d'envahir la boucle, cela finira pas empêcher la
respiration et cette situation se traduit par un faux poumon d'expiration complètement rempli et
un faux poumon d'inspiration complètement écrasé.
1.20
Intégrité du système - indications
Toujours connaître sa PpO2 ! Apprendre à évaluer l'information fournie par les contrôleurs
d'oxygène – Chapitres 3.5 et Chapitres 5 à 11.
Écoutez le solénoïde. Il doit fonctionner par petites saccades. Si vous trouvez qu'il s'ouvre plus
longtemps qu'il ne devrait ou que vous ne l'avez pas entendu depuis un petit moment – il est
temps de jeter un coup d'œil à l'affichage de la PpO2.
Comparez la valeur des sondes. Lorsque vous respirez, la valeur des sondes change. Gardez à
l'esprit que
la valeur des sondes est affichée en temps réel. La possibilité de pouvoir consulter la valeur des
trois sondes simultanément est une aide précieuse au diagnostic. Si une sonde ne réagit pas aussi
vite que les deux autres, il se peut qu'il y ait de l'eau sur sa membrane. Les modifications
effectuées sur les sondes empêchent que d'importantes quantités d'humidité atteignent la surface
sensible et affectent le circuit interne. C'est pourquoi il est essentiel de toujours utiliser des
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