ATTENTION ! Faites très attention à ne pas vous laisser entraîner dans une remontée
incontrôlée. Si vous êtes pris dans une remontée rapide, tirez sur la purge pour la maintenir
ouverte et expirez rapidement et continuellement. Une autre alternative est d'expirer
rapidement et de façon continue à l'extérieur de l'embout.
1.13
Résistance à la respiration
Le travail respiratoire des Inspiration, XPD, EVO et EVP, répond à la norme EN14143 pour un
rythme de 75 l/min à 40 m avec un diluant Air, et à 100 m avec un Trimix dont l'équivalence
narcotique «Air» est de 24 m ou moins. Le fait d'avoir les faux poumons sur les épaules et au
plus près de vos propres poumons permet une respiration confortable quelle que soit la position
du plongeur. Il faut savoir que le volume de gaz dans les faux poumons affecte les
caractéristiques respiratoires de manière importante.
C'est vous qui contrôlez le volume des faux poumons. S'il y a trop de gaz, vous aurez des
difficultés pour expirer, s'il n'y en a pas assez, c'est l'inspiration qui sera difficile. Le bon
volume est celui qui est juste suffisant pour une inspiration forcée.
On peut ajouter du gaz dans les faux poumons en utilisant l'inflateur de diluant situé sur le faux
poumon gauche (le faux poumon inspiratoire). Assurez-vous de bien utiliser cet inflateur et non
celui de l'oxygène qui est à droite ou bien celui de votre combinaison étanche. Soyez sûr de bien
maîtriser l'opération d'injection de diluant avant d'entrer dans l'eau. Ceci est très important. A
part le fait qu'il faille s'entraîner à trouver instinctivement cet inflateur, il faut également s'assurer
qu'il injecte effectivement du gaz avant de se mettre à l'eau.
1.14
Choix des faux poumons
Les faux poumons sont disponibles en deux tailles - médium et large. Choisissez les faux
poumons en fonction de votre corpulence. Les deux tailles de faux poumons ont des volumes
respiratoires suffisants pour tous. Voir chapitre 4.2 pour plus de détails.
1.15
Consommation de gaz
En temps normal vous consommerez 30 à 40 bars avec une bouteille de 3 litres, ou 45-60 avec
une bouteille de 2 litres, sur chaque bouteille pour une plongée de 60 à 90 minutes. Mais au-delà
de ces valeurs, il faudra sans doute revoir vos techniques de plongée en circuit fermé.
Expirer par le nez : si vous expirez fréquemment par le nez par inadvertance, vous chassez du
gaz du circuit respiratoire (la boucle), il faut alors ajouter du diluant pour pouvoir respirer, ceci
diminue la PpO2 et le contrôleur va déclencher le solénoïde afin de ramener la PpO2 à la valeur
du SetPoint, et c'est comme ça que vous gaspillez inutilement le gaz des deux bouteilles.
Nager par dessus des obstacles revient à consommer du gaz : nager par dessus des obstacles
nécessite souvent de purger du gaz du gilet et/ou des faux poumons. Si la purge des faux
poumons s'avère nécessaire, alors une injection de diluant devra suivre lors de la redescente à la
profondeur initiale, ce qui va faire chuter la PpO2 et déclencher une action du contrôleur qui va
compenser en ajoutant de l'oxygène pour revenir au SetPoint. A nouveau, vous consommez du
gaz sur les deux bouteilles. Contournez les obstacles plutôt que de nager par dessus.
Remontées : le moment où l'appareil consomme le plus d'oxygène est la remontée. La PpO2
chute avec la diminution de la pression ambiante et le contrôleur d'oxygène déclenche le
solénoïde plus souvent et pendant plus longtemps qu'à aucun autre moment de la plongée.
Pendant la remontée, vous devez purger du gaz de la boucle, mais si vous chassez le gaz par
Page 24