Qualité De L'eau; Terminologie; Eviter Les Dégâts Dus À La Corrosion; Comment Éviter Les Dégâts Dus À La Formation De Tartre - Bosch Uni Condens 8000 F Mode D'emploi

Chaudière gaz/fioul à condensation
Table des Matières

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4.7
Qualité de l'eau
Comme il n'y a pas d'eau pure pour le transfert de la cha-
leur, il est nécessaire de contrôler la qualité de l'eau. Les
mauvaises qualités d'eau peuvent former du tartre ou de
la corrosion. Par conséquent, la qualité de l'eau, le trai-
tement de l'eau et surtout le contrôle permanent de
l'eau doivent faire l'objet d'une attention toute particu-
lière. La qualité de l'eau est un facteur essentiel permet-
tant de garantir un fonctionnement sans panne, une
bonne disponibilité, une longue durée de vie ainsi que la
rentabilité de l'installation de chauffage.
4.7.1

Terminologie

Formation de tartre : formation de dépôts à forte adhé-
rence sur les parois en contact avec l'eau dans les instal-
lations de chauffage à eau chaude. Ces dépôts
contiennent des composés inhérents à l'eau, en particu-
lier du carbonate de calcium.
L'eau du circuit est toute l'eau servant au chauffage
d'une installation de chauffage à eau chaude.
L'eau de remplissage est l'eau servant à remplir et
réchauffer la première fois la totalité de l'installation
côté eau du circuit.
L'eau d'appoint est l'eau rajoutée après la première
mise en température côté eau du circuit.
La température de service est la température relevée au
niveau de la bride de départ du générateur de chaleur
d'une installation de chauffage à eau chaude pendant le
fonctionnement sans panne de l'installation.
Le volume d'eau V
est le volume maximum de l'eau
max
de remplissage et d'appoint non traitée sur la totalité de
la durée de vie de la chaudière en m
Les systèmes fermés protégés contre la corrosion sont
des installations de chauffage sur lesquelles la pénétra-
tion d'oxygène dans l'eau du circuit est négligeable.
4.7.2
Eviter les dégâts dus à la corrosion
Généralement, la corrosion ne joue qu'un rôle secon-
daire dans les installations de chauffage. A condition que
l'installation soit protégée contre la corrosion, c'est-à-
dire que la pénétration permanente d'oxygène soit
empêchée.
La pénétration continue d'oxygène provoque de la corro-
sion, la rouille peut entièrement ronger les matériaux et
de la boue rouge peut se former. La formation de boue
peut provoquer des obstructions et donc une sous-ali-
mentation thermique de même que des dépôts (comme
les dépôts de calcaire) sur les surfaces chaudes de
l'échangeur thermique.
Le volume d'oxygène qui pénètre par l'eau de remplis-
sage et d'appoint est habituellement faible et donc négli-
geable.
Le maintien de la pression et en particulier le fonction-
nement, la dimension exacte et le réglage approprié
(pression admissible) du vase d'expansion jouent géné-
ralement un rôle considérable en ce qui concerne l'intro-
duction de l'oxygène. La pression admissible et le
fonctionnement doivent être contrôlés une fois par an.
Si la pénétration continue d'oxygène (par ex. par des
tuyau en plastique non étanches à la diffusion) ne peut
pas être évitée ou si l'installation ne peut pas être réali-
sée comme une installation fermée, il faut prendre des
mesures de protection contre la corrosion, par ex. en
rajoutant des additifs chimiques autorisés ou en sépa-
rant le système au moyen d'un échangeur thermique.
Uni Condens 8000 F – 6 720 884 531 (2018/02)
3
.
Prescriptions et conditions d'exploitation
L'oxygène peut par ex. être lié par l'ajout de liants.
Le pH de l'eau de circuit non traitée doit se situer entre
8,2 et 10,0. Attention : le pH dans l'eau du circuit peut
augmenter dans les mois suivant la mise en service en
raison de l'effet d'alcalinisation automatique. Il est
recommandé de contrôler le pH après plusieurs mois de
chauffage. Si l'installation fonctionne avec une faible
teneur en sel (conductibilité < 100 S/cm dans l'eau du
circuit) et si elle fonctionne à circuit fermé avec protec-
tion contre la corrosion, des pH jusqu'à 7 sont accep-
tables.
Pour savoir si l'installation ne fonctionne pas à circuit
fermé avec protection contre la corrosion, l'eau du cir-
cuit peut être analysée sur place. Si l'eau est claire et
non colorée, on peut estimer, d'un point de vue pra-
tique, que l'installation est protégée contre la corrosion.
Si l'eau du circuit est fortement colorée en brun dès le
test, on peut estimer que l'installation n'est pas proté-
gée contre la corrosion. Généralement, cela provient
d'une entrée d'oxygène.
L'alcalisation éventuellement nécessaire peut être assu-
rée en rajoutant par ex. du phosphate trisodique.
Si des adjuvants ou de l'antigel sont versés
dans l'installation de chauffage (à condition
que Bosch l'autorise), l'eau du circuit doit
être contrôlée régulièrement conformément
aux consignes du fabricant. Les mesures
correctives nécessaires doivent être réali-
sées.
4.7.3
Comment éviter les dégâts dus à la formation
de tartre
La directive VDI 2035-1 « Comment éviter les dégâts
dans les installations de chauffage à eau chaude dus à la
formation de tartre », édition 12/2005, est valable pour
les installations de production d'eau chaude sanitaire
selon DIN 4753 et les installations de chauffage à eau
chaude selon NF EN 12828 avec une température de ser-
vice conforme jusqu'à 100 °C.
Un des objectifs de l'édition actuelle de la VDI 2035-1
est de simplifier l'application. C'est pourquoi, des
valeurs de référence sont recommandées pour la quan-
tité d'agents de dureté (somme des métaux alcalino-ter-
reux) en fonction de la plage de puissance. La
détermination repose sur l'expérience pratique qui
prouve que la formation de tartre peut provoquer des
dégâts en fonction de :
• la puissance calorifique totale,
• le volume de l'installation,
• la volume total de l'eau de remplissage et d'appoint
sur toute la durée de vie, et
• la construction de la chaudière.
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