Champ D'application Du Gslm - gefran GSLM Manuel D'utilisation

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CHAMP D'APPLICATION DU GSLM

L'objectif du GSLM est d'optimiser la gestion des charges
électriques résistives. Un problème typique, dans les usines
qui utilisent des systèmes de chauffage électrique, est
d'absorber des puissances électriques instantanées qui sont
considérablement plus élevées que les puissances moyennes
requises. Une distribution non gérée de la demande entraîne
une augmentation du coût de l'approvisionnement en
électricité. L'augmentation n'est pas due à une plus grande
consommation réelle d'énergie, mais aux pics d'absorption
atteints. En général, les tarifs de fourniture d'électricité varient
en fonction de l'absorption maximale atteinte pendant une
période donnée. Le pic atteint détermine le prix de l'énergie *.
Pour mesurer le déséquilibre de l'absorption dans le temps,
nous utilisons le facteur d'efficacité énergétique.
PEF=(Pmax -( Pimax - Pimin))/Pmax
Où Pmax est le total des puissances installées. Pimax et Pimin
sont respectivement les puissances maximale et minimale
atteintes en additionnant les puissances instantanées de
chaque charge.
*REMARQUE : La manière dont le prix est augmenté et
son montant dépendent du contrat. Des modifications
automatiques de la taille des contrats peuvent être mises en
œuvre par le distributeur, ce qui entraîne une augmentation
relative des coûts de maintenance. En outre, des coûts fixes
pourraient être appliqués pour chaque kW dépassé au-delà
du seuil contractuel.
Les pics peuvent se produire principalement pour deux
raisons : la première est la forte absorption dans les
premières phases de chauffage, la seconde est le manque
d'organisation temporelle de l'amorçage. Avec le GSLM
connecté aux régulateurs de puissance GFW/GPC et GPC
de Gefran, ces situations peuvent être évitées. La supervision
des puissances requises de chaque régulateur est traitée par
le GSLM pour planifier la meilleure stratégie d'amorçage. Le
GSLM se compose de deux éléments principaux :
-Le délestage des charges : il permet de s'assurer que la
puissance requise ne dépasse pas un certain seuil. Si cela
se produit, la livraison sera reportée, ce qui permettra de
réduire le pic d'absorption.
-Répartition des charges : elle distribue les cycles de marche
et d'arrêt des différents régulateurs dans le temps de manière
aussi égale que possible, en essayant d'obtenir une efficacité
d'absorption maximale (PEF=1).
Prenons l'exemple d'une usine de traitement thermique d'une
puissance installée de 500 kW. Le système n'absorbera
en général 100 % de la puissance (500 kW) qu'en phase
de démarrage, tandis que la phase de maintenance aura
une très faible consommation moyenne, supposons 50 %
(250 kW). C'est la situation typique, où le pic initial est utilisé
pour atteindre la stabilité d'usine dans le temps le plus court
possible. L'autre situation dans laquelle des pics de puissance
peuvent se produire est la phase de maintenance. Cependant,
il est nécessaire d'analyser plus en détail la stratégie de
contrôle des charges, pour comprendre comment les pics
peuvent être générés dans une phase où seulement 50 %
de la puissance est nécessaire. Supposons que l'usine en
question soit gérée par 10 régulateurs de puissance de 50
kW chacun, qui travaillent à double alternance, en alternant
les cycles de marche et d'arrêt. Les 10 régulateurs passeront
à 50 % de leur charge nominale. Par conséquent, 50 % des
périodes à 50 kW et les 50 % restants à 0 kW. Cela signifie
que, si la synchronisation d'amorçage correcte n'est pas
assurée, le système pourrait absorber des pics de 500 kW
même si la consommation moyenne est de 250 kW.
Dans ce cas, le facteur d'efficacité énergétique, sans
l'intervention du GSLM, est de 0. Comme Pmax=10x50 kW=
500 kW, Pimax et Pimin valent respectivement 500 kW et
0 kW. La situation décrite ci-dessus est représentée dans le
graphique suivant.
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Évolution de la puissance instantanée pendant le contrôle à 50 %
de la puissance totale (PEF=0)
En laissant les régulateurs de puissance travailler de manière
indépendante, on pourrait obtenir des conditions encore
meilleures, mais celles-ci ne sont pas toujours garanties.
Voir le graphique suivant pour un exemple.
Évolution de la puissance instantanée pendant le contrôle à 50 %
de la puissance totale sans action du GSLM (PEF=0,6)
Dans ce simple exemple, il est clair que pour améliorer les
résultats, il suffirait de combiner les cycles de marche des 5
premiers régulateurs avec les cycles d'arrêt des 5 seconds
et vice versa. À ce stade, le Pimax serait de 250 kW, comme
le Pimin, et donc le PEF = 1. Le résultat de cette gestion est
celui présenté dans le graphique suivant.
Évolution de la puissance instantanée pendant le contrôle à 50 %
de la puissance totale avec l'action du GSLM (PEF = 1)
80582_Manuel d'utilisation_GSLM_12-2020_FRA

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