Valeurs de référence concernant la composition...
Le désentartrage peut être une option
pour le rétablissement de l'aptitude au
fonctionnement. Cette opération devra
être effectuée par une société spéciali-
sée.
L'endommagement de l'installation de
chauffage devra être contrôlé avant la
remise en service.
Comment éviter les dégâts dus à la corrosion
La tenue à la corrosion côté eau du
chauffage des métaux ferreux mis en
oeuvre dans les installations de chauf-
fage et les générateurs de chaleur
repose sur l'absence d'oxygène dans
l'eau de chaudière. L'oxygène entraîné
dans l'installation de chauffage avec
l'eau lors du premier remplissage et lors
des compléments réagit avec les maté-
riaux sans provoquer de dommages.
La coloration noire caractéristique de
l'eau au bout d'un certain temps de fonc-
tionnement montre qu'il n'y a plus d'oxy-
gène libre. Les réglements techniques
comme les DTU recommandent donc de
dimensionner et de faire fonctionner les
installations de chauffage de manière à
empêcher l'arrivée continue d'oxygène
dans l'installation de chauffage.
L'arrivée d'oxygène durant le fonction-
nement ne pourra se produire habituel-
lement que :
■ par des vases d'expansion ouverts tra-
versés par l'eau du chauffage,
■ par une dépression dans l'installation,
■ par des composants non étanches aux
gaz.
Pour éviter tout entartrage excessif, les
paramètres de fonctionnement incor-
rects devront être impérativement corri-
gés.
Les installations en circuit fermé, équi-
pées d'un vase d'expansion à mem-
brane, par exemple, offrent, si le dimen-
sionnement et la pression de l'installa-
tion sont corrects, une bonne protection
contre l'entrée d'oxygène de l'air dans
l'installation.
La pression devra être supérieure à la
pression atmosphérique à tout endroit
de l'installation de chauffage, même sur
le côté aspiration de la pompe et à tout
état de fonctionnement.
La pression de gonflage du vase d'ex-
pansion à membrane devra être contrô-
lée au moins lors des travaux d'entretien
annuels.
L'emploi de composants non étanches
aux gaz comme les conduites en maté-
riau synthétique perméable des plan-
chers chauffants est à éviter. S'ils sont
quand même mis en oeuvre, une sépa-
ration des circuits sera à prévoir. L'eau
circulant dans les conduites en matériau
synthétique devra circuler dans un
échangeur de chaleur en matériau d'une
excellente tenue à la corrosion qui la
séparera des autres circuits de chauf-
fage, du générateur de chaleur, par
exemple.
(suite)
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