5 Conseils pour un excellent fourrage enrobé
Pourquoi faire de l'ensilage ?
En quelques mots, le fait d'ensiler un fourrage vise à le conserver dans son état nourrissant et
appétissant optimal, grâce à la fermentation sans air (en anaérobie) d'une partie de ses sucres
(hydrates de carbones) qui se transforment alors graduellement en acides organiques sous
l'action de bactéries. Faire du bon ensilage demande deux conditions au départ. D'abord, que
les plantes en croissance aient atteint un bon taux de sucre.
Ensuite, que leur degré
d'humidité, une fois fauchées, ait baissé à un niveau adéquat. Il ne vous reste plus qu'à vous
préoccuper de les sceller rapidement sans air pour obtenir un excellent ensilage.
Pourquoi faire l'ensilage de balles rondes ?
Le principal avantage du pressage en grosses balles rondes ou carrées, c'est de permettre une
gestion facile, flexible et économique de vos récoltes selon les différents groupes d'animaux à
nourrir. Jumeler les 2 opérations de pressage et d'ensilage en grosses balles additionne donc
plusieurs avantages évidents pour la récolte de plantes fourragères :
♣ Valeur nutritive maximum,
♣ Très grande saveur des fourrages,
♣ Longue conservation de l'aliment en bon état général,
♣ Moins de pertes aux champs, peu de rejets ou de perte d'aliments,
♣ Plus d'indépendance face à la température incertaine pendant la récolte,
♣ Manipulation mécanisée facile,
♣ Pas d'investissements en bâtiments et peu en machinerie,
♣ Intégration facile aux programmes alimentaires informatisés, etc.
Pourquoi faire l'ensilage de balles rondes en boudin ?
Plusieurs études de coûts démontrent que, à partir d'un certain nombre de balles, l'enrobage en
boudin continu coûte jusqu'à 40% moins cher en pellicule par rapport à l'enrobage individuel ou
à l'ensachage, tout en créant les mêmes conditions de vide d'air nécessaires à un bon ensilage.
L'économie de frais qu'apporte l'enrobeuse ANDERSON devient donc un complément important
à tous les avantages cités plus haut.
Quand faucher une récolte de qualité ?
Encore faut-il savoir récolter des plantes possédant les meilleures qualités nutritives au départ !
Il faut savoir que le rendement augmente avec la maturité mais que la qualité diminue.
Nous savons que les plantes fourragères doivent être coupées à leur taux maximum de sucre
pour bien fermenter et à leur niveau optimal de protéines pour être nourrissantes. On parle
alors du stade végétatif, c'est-à-dire en début d'épiaison juste avant la maturité pour les
graminées (fléole des prés (mil), brome, dactyle, etc.) et à 10% de floraison pour les
légumineuses (luzerne, trèfle rouge ou blanc, lotier, etc.)...
Les fourrages trop matures ont une plus grande teneur en fibres mais, une fois ensilés, ils ont
tendance à moisir après quelques mois. Par contre, en plus de donner des aliments de grande
ème
saveur, la coupe hâtive permet une reprise rapide de la croissance et rapproche une 2
et
ème
3
coupe à venir.
De bonnes méthodes pour la coupe et, si nécessaire, pour le fanage ou le filage du foin, ont
aussi leur importance afin d'obtenir un produit de qualité.
Les ondins larges et réguliers
donnent des balles plus solides et uniformes.
De plus, il faut éviter la contamination du
fourrage avec de la terre, du fumier ou des résidus de vieilles récoltes.
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